| PRÉTURE, subst. fém. HIST. ROMAINE A. − Charge de préteur. Un tel demanda la préture, obtint la préture (Ac.). La plèbe parvint à la préture dès 337 av. J.-C. (Lar. 20e, s.v. préteur). B. − P. méton. Durée de cette charge. Pendant la préture d'un tel (Ac.).On le voyait [Caton l'Ancien], même dans sa préture, traverser la place sans toge, en simple tunique, nus-pieds, comme un esclave, et siéger ainsi sur son tribunal (Michelet, Hist. romaine, t.2, 1831, p.221).J'ai amassé un peu de bien dans ma questure d'Asie et dans ma préture d'Afrique (Dumas père, Catilina, 1848, I, 3, p.34). Prononc. et Orth.: [pʀety:ʀ]. Ac. 1694, 1718: preture; dep. 1740 pré-. Étymol. et Hist. a) 1527 preture de l'armee (Seysell, tr. Thucydide, II, 8 (60 vo) ds Hug.); b) 1636 «temps pendant lequel le préteur exerçait cette magistrature» (Monet). Empr. au lat. praetura «charge de préteur». |