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PROTISTE, subst. masc.
BIOL. ,,Être vivant unicellulaire, soit animal (protozoaire), soit végétal (protophyte)`` (Colas-Cab. 1968). Le protiste peut être parasite, ectoparasite dans les organismes aquatiques, endoparasite à l'intérieur des cavités du corps, ou même endocellulaire (GDEL).
− Au plur. Les protistes. Règne des êtres vivants unicellulaires. Du reste, la question de la classification des êtres qui sont placés aux confins des deux règnes, et pour lesquels M. Haeckel a créé un règne spécial, les protistes, ne peut recevoir une solution mathématique (Wurtz, Dict. chim.,1ersuppl., t. 1, 1880, p. 810).Haeckel créa le règne neutre des protistes réunissant tous les organismes unicellulaires. En réalité, les protistes comprennent deux ensembles, les protistes à affinités végétales, ou protophytes, et les protistes à affinités animales, ou protozoaires, dont l'étude, ou protistologie, est devenue une des branches maîtresses de la zoologie (Hist. gén. sc.,t. 3, vol. 1, 1961, p. 412).
REM. 1.
Protistologie, subst. fém.Branche de la biologie ayant pour objet l'étude des protistes. La protistologie est (...) devenue un champ d'intérêt majeur de la zoologie (Hist. gén. sc.,t. 3, vol. 1, 1961p. 414).
2.
Protistologue, subst.Spécialiste en protistologie. De nombreuses recherches biochimiques ont précisé les parentés des animaux et des végétaux. Des protistologues et des microbiologistes ont observé une évolution physiologique qui fut généralisée par A. Lwoff (1943) (Hist. gén. sc.,t. 3, vol. 2, 1964, p. 711).
Prononc. : [pʀ ɔtist]. Étymol. et Hist. 1873 (Ch. Robin, Anat. et physiol. cellulaire, Paris, Baillières, p. 279). Empr. à l'all. Protist, plur. Protisten, mot créé par le naturaliste all. Haeckel (Generelle Morphologie der Organismen, Berlin, Reimer, 1866, t. I, p. 191) à partir du gr. π ρ ω ́ τ ι σ τ ο ς « le premier de tous » superl. de π ρ ω ̃ τ ο ς « premier ».