| PROPOLIS, subst. fém. APIC. Matière résineuse que les abeilles récoltent sur les bourgeons de certains arbres (marronniers, saules, etc.) et dont elles se servent pour enduire les parois intérieures des ruches. Sentez-vous les parfums exhalés par la propolis des peupliers et par les sueurs du mélèze? (Balzac,Méd. camp., 1833, p.129).[Les ouvrières] se munissent en outre d'une certaine quantité de propolis, qui est une sorte de résine destinée à mastiquer les fentes de la nouvelle demeure, à y fixer tout ce qui branle, à en vernir toutes les parois, à en exclure toute lumière (Maeterl.,Vie abeilles, 1901, p.41).Prononc. et Orth.: [pʀ
ɔpɔlis]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1555 (G. Vide, Le Troisième commentaire de Galien sur le livre de Hippocrates ds Les Anciens et renommés aut. de la méd. et chir., p.1059). Mot lat. propolis «même sens», gr. π
ρ
ο
́
π
ο
λ
ι
ς «abords ou enceinte d'une ville», fig. «sorte de cire dont les abeilles se servent pour clore leur ruche», de π
ρ
ο
́ «devant» et π
ο
́
λ
ι
ς «ville, cité». Fréq. abs. littér.: 10. |