| PRONAOS, subst. masc. ARCHÉOL. Partie antérieure de l'ancien temple grec précédant le naos et comportant un portique en façade. Le temple de Minerve (...) est, ou plutôt étoit un simple parallélogramme allongé, orné d'un péristyle, d'un pronaos ou portique et élevé sur trois marches ou degrés qui régnoient tout autour (Chateaubr., Itinér. Paris Jérus., t.1, 1811, p.164).− P. anal. Partie antérieure d'un temple ancien (ou d'une église orientale ancienne) pourvu d'un portique. Un portique soutenu par dix-huit piliers, ornés chacun d'un colosse osiriaque, donne entrée dans le pronaos, appuyé sur huit colonnes à tige de palmier (Du Camp, Nil, 1854, p.224). Prononc. et Orth.: [pʀ
ɔnaɔs], [-o:s]. Littré, Barbeau-Rodhe 1930 [-ɔ-]; Pt Rob. [-o-]; Martinet-Walter 1973 [-o] [-ɔ-]. Pour l'hésitation entre [ɔ] et [o] avec tendance de [o] à l'emporter contrairement à la 1reloi de position, v. G. Straka ds Trav. Ling. Litt. Strasbourg. t.19 no1 1981, pp.206-207. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1683 (Spon, Recherches curieuses d'Antiquité, p.162). Empr. au lat. pronaos, -i «id.», gr. π
ρ
ο
́
ν
α
ο
ς «id.», subst. de l'adj. π
ρ
ο
́
ν
α
ο
ς (att. π
ρ
ο
́
ν
ε
ω
ς) «qui est devant le temple», comp. de π
ρ
ο
́ «devant» et ν
α
ο
́
ς, v. naos. L'angl. pronaos «id.» est att. sous les formes pronäon (1613), pronaos (1704) ds NED. Fréq. abs. littér.: 13. |