| * Dans l'article "PRODITOIRE,, adj." PRODITOIRE, adj. Vx. Déloyal, qui marque la trahison. Je suis très assuré que l'Église doit tout surmonter à la fin des fins et que rien ne prévaudra contre elle, pas même la proditoire imbécillité de ses enfants (Bloy, Désesp.,1886, p.235).REM. 1. Proditeur, subst. masc. et adj.,vx. Traître (à quelque chose). Au dix-huitième siècle, nous retrouvons encore, et parmi combien d'autres! des abbés proditeurs de choses saintes. L'un d'eux, le chanoine Duret, s'occupait spécialement de magie noire (Huysmans, Là-bas,t.1, 1891, p.102). 2. Proditoirement, adv.,vx. En traître. Il l'a tué proditoirement (Ac.1798-1878). Prononc.: [pʀ
ɔditwa:ʀ]. Étymol. et Hist. Déb. xvies. adj. proditore (Chants roy., Richel. 1537, fo80 vods Gdf.) −1615, Montlyard, ibid., répertorié par qq. dict. dep. Littré Suppl. 1877 et qualifié de vieux, utilisé en 1886 par Bloy, loc. cit. Empr. au b. lat. proditorius «de traître», formé sur le supin proditum de prodere, v. prodition; cf. le m. fr. prodicieux «id.» 1311 (Ch. ds Gdf.) −xvies., J. d'Auton, ibid. |