| PROBANT, -ANTE, adj. A. − Qui prouve, qui est convaincant. Argument, plaidoyer probant; essai probant; démonstration probante; raisons probantes. Je me suis efforcé de leur faire sentir la prodigieuse probité de la pensée de Pascal en général et, pour appuyer mon dire par un exemple plus probant encore, je leur ai lu et analysé le passage qui m'est de tout temps si cher: «Je n'admire point l'excès d'une vertu, etc...» (Du Bos, Journal, 1922, p.105).Si la thèse de M. Lefranc est exacte, ce document probant finira bien par être trouvé (Thibaudet, Réflex. litt., 1936, p.76). B. − DR. Qui a force de preuve. Pièce probante. Dans l'impossibilité où est Monsieur d'apporter des témoignages recevables et probants, le juge de paix, qui est d'ailleurs l'ami du capitaine, engage Monsieur à retirer sa plainte (Mirbeau, Journal femme ch., 1900, p.214). ♦ En forme probante. ,,En forme authentique`` (Ac.). Prononc. et Orth.: [pʀ
ɔbɑ
̃], fém. [-ɑ
̃:t]. Ac. 1762-1835, au fém.; dep. 1878 au masc. et au fém. Étymol. et Hist.1. dr. a) 1566 en forme probante «en forme authentique» (Pièce du 7 mai ds Doc. concernant les pauvres de Rouen, éd. G. Panel, t.1, p.119); b) 1756 [éd.] pièce probante (Mirabeau, L'Ami des hommes, Avignon, t.1, 1repartie, p.60); 2. 1788 «qui prouve, qui est convaincant» (Fér. Crit.). Empr. au lat. probans, -antis, part. prés. de probare, v. prouver. Fréq. abs. littér.: 76. |