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PROBABILISTE, adj. et subst.
I. − PHILOS., THÊOL.
A. − Adj. Relatif au probabilisme. Théorie, thèse probabiliste. Doctrine probabiliste (Rob.).
B. − Subst. Partisan, partisane du probabilisme. Son raisonnement [de saint Paul] a quelque chose de celui des probabilistes: multiplier les obligations, c'est multiplier les délits (Renan, St-Paul, 1869, p.487).
II. − MATH., STAT.
A. − Adj. Qui est relatif à la probabilité; qui est fondé sur la théorie, sur le calcul des probabilités. Calcul, statistique probabiliste; échantillon, modèle, sondage probabiliste; études probabilistes; conception probabiliste de la science. Ces relations s'établissent entre deux investissements ou deux décisions économiques d'un autre ordre; elles signalent des enchaînements de caractère probabiliste et statistique que nous ne pouvons d'ordinaire pas astreindre à un modèle prévisionnel stricto sensu, mais à propos desquels nous pouvons du moins établir des états prospectifs (Perroux, Écon. XXes., 1964, p.259).
B. − Subst. Spécialiste du calcul des probabilités. Afin d'éclairer le tableau de la pensée probabiliste que nous allons aborder, il nous a paru opportun de signaler, pour les différents pays, les hommes d'où sont venues les impulsions principales, développées ensuite par leurs élèves et par les probabilistes du monde entier (Hist. gén. sc., t.3, vol. 2, 1964, p.84).
Prononc.: [pʀ ɔbabilist]. Étymol. et Hist.A. Subst. 1. av. 1704 théol. (Trév., avec réf. à St Evremond et Port-Royal); 2. 1898 philos. (DG); 3. 1962 «mathématicien spécialiste du calcul des probabilités» (Rob.). B. Adj. 1947 «qui utilise la notion de probabilité, qui s'appuie sur la théorie des probabilités» (L. de Broglie, Phys. et microphysique, t.2, p.VII). Dér. de probabilisme*; suff. -iste*.