| PRIVANCE, subst. fém. Vieilli. Familiarité. Le poëte [Santeul], à son tour, avait ses susceptibilités et ses ombrages, et l'effarouchement succédait tout d'un coup chez lui au trop de privance (Sainte-Beuve,Caus. lundi, t.12, 1855, p.47).♦ Être dans la/les privance(s) de qqn. Être très familier, intime avec quelqu'un. M. de Saint-Simon était dans ses privances [du duc de Bourgogne] grâce à sa liaison comme filiale avec le duc de Beauvilliers (La Varende,Saint-Simon, 1955, p.86). Prononc.: [pʀivɑ
̃:s]. Étymol. et Hist. 1remoit. xiies. «douceur, affabilité» (Psautier Oxford, CXXXI, éd. F. Michel, p.349); ca 1180 «amitié» (Proverbe au vilain, 173b ds T.-L.); ca 1200 «familiarité, commerce intime» (Dialogues Grégoire, éd. W. Foerster, p.20). Dér. de privé*; suff. -ance*. |