| PRIMAGE1, subst. masc. A.− [Corresp. à prime2] Action d'accorder une prime ou un bonus. (Dict. xixeet xxes.). B.− Bonification accordée au capitaine d'un navire sur le montant du fret qu'il transporte (Dict. xixeet xxes.). Prononc. : [pʀima:ʒ]. Étymol. et Hist. A. 1. 1730 « prime d'assurance (maritime) » (Savary Suppl.); 2. 1875 (Lar. 19e: Primage. Action de primer une valeur, de lui accorder une prime). B. 1783 « bonification de tant pour cent que l'on accorde au capitaine sur le fret d'un navire qu'il commande » (B.-M. Emerigon, Traité des Assurances, t. 2, p. 23). A dér. de prime2*; suff. -age*. B. empr. à l'angl. primage (1297 lat. médiév. primagium, 1540 angl. primage ds NED, s.v. primage1), terme désignant la somme allouée traditionnellement par un expéditeur de marchandises au capitaine et à l'équipage d'un navire pour le chargement et la conservation de celles-ci, puis le paiement de ce service calculé en pourcentage. |