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PRESTANCE, subst. fém.
Aspect extérieur, maintien imposant d'une personne. Avoir, se donner de la prestance; noble prestance. Une grande femme (...) trop blonde de cheveux, mais jolie encore, froufroutante... et une prestance, et un chic! (Mirbeau, Journal femme ch., 1900, p.227).Pour bien commander il n'est pas nécessaire d'avoir belle prestance et forte voix; ce ne sont là que des accessoires de théâtre; bien plus importantes sont deux qualités de l'âme (Wilbois, Comment fonct. entr., 1941, p.24):
. L'émotion de la salle est si bruyante que le général se retourne, d'un geste impatient, et la toise, imposant tout à coup, par son visage martial, par sa prestance de grand seigneur, par l'indiscutable autorité de toute sa personne, un silence, qui, d'ailleurs, est de courte durée. Martin du G., J. Barois, 1913, p.382.
P. méton. [En parlant d'un vêtement] Le bourgeois cossu, le mandarin s'enveloppent d'une sorte de robe de chambre tombant très bas, dont la prestance est rehaussée par des broderies, des passementeries, des insignes en jade ou en cristal: en cela consiste le signe extérieur, signe envié de la supériorité sociale (Vidal de La Bl., Princ. géogr. hum., 1921, p.289).Ces vêtements (...) conservent de la prestance, de l'apparat, de la tenue (Arnoux, Roi, 1956, p.58).
Prononc. et Orth.: [pʀ εstɑ ̃:s]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist.1. Ca 1470 «excellence, supériorité» (G. Chastellain, Chron., éd. Kervyn de Lettenhove, t.5, p.244); 2. 1540 «aspect, maintien imposant (d'une personne)» (G. Pellicier, lettre 12 nov. ds Corresp. pol. de G. Pellicier, éd. A. Tausserat-Radel, t.1, p.150). Empr. au lat. praestantia «id.», dér. de praestans (prestant*). Fréq. abs. littér.: 74. Bbg. Duch. Beauté 1960, p.124. _Kohlm. 1901, p.54.