| PRALINER, verbe trans. I. − CONFIS., PÂTISS. A. − Faire rissoler des amandes dans du sucre pour préparer des pralines, et p.ext., faire rissoler un ingrédient dans du sucre à la manière des pralines. Praliner de la fleur d'orange (Ac.1835-1935). B. − Introduire du pralin, du praliné dans une crème, une glace pour la parfumer. Praliner une préparation est un des travaux courants en entremets (Ac. Gastr.1962). II. − AGRIC. Procéder au pralinage des racines ou des graines des végétaux avant la mise en terre. (Dict. xixeet xxes.). REM. Pralinage, subst. masc.a) Confis. Fabrication des pralines (Dict. xixeet xxes.). b) Agric. Procédé qui consiste à enrober les racines d'un jeune plant ou des graines dans un mélange de terre détrempée, d'engrais et de désinfectant, de manière à faciliter la reprise ou la germination. Préparer une sorte de bouillie épaisse composée d'eau, de terre argileuse et d'un engrais (...). Les racines de chaque arbre (...) sont trempées dans ce mélange (...). Cette sorte de pralinage est traversé par les jeunes radicelles dès leur naissance (Du Breuil,Cult. arbres, 1876, p.42).Je la malaxerais [une boue], j'en enduirais les racines des rosiers au moment de leur plantation, opération que l'on nomme (...) le pralinage (Arnoux,Zulma, 1960, p.88). Prononc. et Orth.: [pʀaline], (il) praline [pʀalin]. Prononc. v. pralin et praline. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist.1. 1715 «faire rissoler dans le sucre» ([Massialot], Nouv. instruction pour les confitures, p.246); 1846 «remplir, saupoudrer, mêler de pralines pilées» (Balzac, Cous. Bette, p.485); 2. 1856 hortic. (Ann. chim. et phys., t.46, 3esérie, 465) [indirectement att. par pralinage dès 1845]. Dér. de praline*; dés. -er; 2 prob. p.compar. des grumeaux de terre, d'engrais avec les pralines. |