Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
POSTILLONNER, verbe intrans.
Envoyer des postillons en parlant. C'était un gros vieux homme ardent, essoufflé, qui rougeoyait comme une forge, qui bredouillait, sifflait et postillonnait en parlant (Gide, Si le grain, 1924, p.457).
Empl. trans., rare
Dire en postillonnant. Il s'était redressé de toute sa taille, et il me postillonnait dans la figure: «Qu'est-ce que vous voulez de moi, monsieur? Un conseil? (...)» (Martin du G., Thib., Sorell., 1928, p.1237).MeSaint-Germain est au supplice et postillonne en vain des «Voyons, voyons!» du côté de ma mère (H. Bazin, Mort pt cheval, 1949, p.241).
P. anal. Projeter des gouttelettes (de quelque chose). La mèche de ficelle pétillait, postillonnait des gouttelettes chaudes (Genevoix, Raboliot, 1925, p.141).
REM. 1.
Postillonnade, subst. fém.,hapax. Le speech du maire, l'homélie de l'évêque, le compliment des enfants des écoles, le laïus du chef de la branche aînée, à nous, on ne nous en fit pas grâce. Enfin, après trois heures de postillonnades (...) (H. Bazin, Vipère, 1948, p.238).
2.
Postillonnage, subst. masc.,hapax. L'accès de mépris jovial s'achevait peu à peu en gloussement (...) postillonnages d'amplitude et de jet décroissants (Arnoux, Visite Mathus., 1961, p.165).
3.
Postillonnant, -ante, part. prés. en empl. adj.Qui s'accompagne de postillons. Ferdinand se prodiguait en colères postillonnantes (Duhamel, Terre promise, 1934, p.122).
4.
Postillonneuse, adj. fém.Synon. de postillonnante.Une prononciation zézayante et postillonneuse (Duhamel, Jard. bêtes sauv., 1934, p.66).
Prononc. et Orth.: [pɔstijɔne], (il) postillonne [pɔstijɔn]. Étymol. et Hist. 1866 (Delvau). Dér. de postillon2*; dés. -er. Fréq. abs. littér.: 11.