| PORTOR, subst. masc. Marbre noir veiné de jaune d'or, dont la couleur s'altère assez rapidement à l'air. Carrière de portor; colonne, table de portor. Un bois noir miroitant et veiné comme le portor (T'Serstevens,Itinér. esp., 1933, p.55).L'exploitation des carrières de marbre se fait presque toujours à ciel ouvert. Seuls, quelques marbres rares, comme (...) parfois le portor (...), voient leurs filons suivis par l'exploitant en galeries souterraines (Lambertie,Industr. pierre et marbre, 1962, p.55).− En appos. Marbre portor. Dans les Alpes, on exploite le marbre portor, le marbre noir, le marbre rose (Bourde,Trav. publ., 1928, p.85). Prononc. et Orth.: [pɔ
ʀtɔ:ʀ]. Plur. des portors. Étymol. et Hist. 1752 (Trév.). Empr. à l'ital. portoro (cf. 1676, Félibien, p.59: Il y a encore un Marbre noir avec de grandes veines jaunes, qu'ils [les Italiens] appellent Portoro [it. ds le texte], à cause que ses veines semblent d'or), comp. de portare (porter*) et oro (or1*). Bbg. Boulan 1934, p.44. _Hope 1971, p.299. |