| PORTE-TAPISSERIE, subst. masc. A. − Châssis sur lequel s'applique une tapisserie tendue sur un mur ou servant de portière. Le dépouillage d'ancienne toile, y compris le nettoyage des porte-tapisserie [est une] opération qui consiste à supprimer une toile posée sur des bâtis pour protéger le papier contre l'humidité (Robinot, Vérif., métré et prat. trav. bât.,t.6, 1930, p.81). B. − ,,Saillie que fait la corniche d'un appartement, tant sur les murs que sur les nus d'un ouvrage`` (Chabat t.2 1876). Prononc. et Orth.: [pɔ
ʀt(ə)tapisʀi]. Att. ds Ac. dep. 11740, plur. des porte-tapisserie, mais Littré, Rob., Lar. Lang. fr.: des porte-tapisserie ou porte-tapisseries. V. porte-. Étymol. et Hist.1. 1718 «châssis de bois qu'on fixe au haut d'une porte, et sur lequel on applique une tapisserie pour tenir lieu de portière» (Ac.); 2. 1869 «châssis fixé sur un mur pour recevoir une tapisserie» (Littré); 3. 1869 «saillie que fait la corniche d'un plafond sur le nu d'un mur» (ibid.). Comp. de l'élém. de compos. porte-* et de tapisserie*. |