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PORTE-MONNAIE, subst. masc. inv.
Bourse à un ou à plusieurs compartiments, de dimensions réduites, destinée à contenir essentiellement des pièces de monnaie. Une foule passa la journée sur l'emplacement du bûcher, cherchant des fragments d'os dans les galets encore chauds (...). Les joueurs enfermaient avec soin dans leur porte-monnaie ces fragments divers (Maupass.,Contes et nouv., t.2, Bûcher, 1884, p.1306).Ils en ont les joues pleines [de pièces], la bouche servant couramment de porte-monnaie, de tirelire, d'où sont extraites, baignées de salive, les petites économies (Gide,Retour Tchad, 1928, p.921).Alors il tira de sa poche un gros porte-monnaie de cuir. Il l'ouvrit à moitié, comme font les paysans, et y prit, avec précaution, entre ses gros doigts velus, un louis d'or (Duhamel,Passion J.Pasquier, 1945, p.159).
P. méton. Argent, revenus dont on dispose. Les Blafatoires (...) ne touchaient que très peu: deux douzièmes sur les revenus avoués et absolument rien sur les autres. C'est ce que la comtesse ignorait, Arnica ayant, de même qu'Amédée, grande pudeur à l'endroit du porte-monnaie (Gide,Caves, 1914, p.764).Le vieux Thomassin pourrait te faire monter le prix plus haut que tu n'as pas le porte-monnaie (Malègue,Augustin, t.1, 1933, p.207).
Locutions
Avoir le porte-monnaie bien garni. Synon. de avoir le portefeuille* bien garni. (Dict. xxes.).
Faire appel au porte-monnaie de qqn. Synon. de faire appel au portefeuille* de qqn (ibid.).
Mettre la main au/à son porte-monnaie. (Se préparer à) payer. Depuis huit mois que nous sortons ensemble, elle a mis la main à son porte-monnaie une seule fois: pour s'acheter cinq sous de fil à coudre (Montherl.,Lépreuses, 1939, p.1426).
Vider son porte-monnaie. Dépenser son argent. Le beau malheur, si nous attirons toutes les femmes et si nous les tenons à notre merci, séduites, affolées devant l'entassement de nos marchandises, vidant leur porte-monnaie sans compter! (Zola,Bonh. dames, 1883, p.425).
Prononc. et Orth.: [pɔ ʀtmɔnε]. Att. ds Ac. 1878, plur. des porte-monnaie (id. ds Littré, Rob., Lar. Lang. fr.). V. porte-. Étymol. et Hist. 1856 (E.Furpille et M. Gérard, Un Million de drôleries parisiennes, p.202 ds Fr. mod. t.22, p.142). Comp. de l'élém. de compos. porte-* et de monnaie*. Porte-monnaie est déjà att. en 1847 dans une poésie ital. de Fusinato (Prati, s.v. pòrtamonète) et en 1855 dans un texte angl. (NED). Fréq. abs. littér.: 141.