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PORTE-MALHEUR, subst.
Personne ou chose considérée comme portant malheur. Objets familiers qui lui rappelaient la porte-malheur sans laquelle vivre lui paraissait impossible (Cladel, Ompdrailles,1879, p. 370).Dame! À tant faire que d'être occupés, vaut mieux que ce soit par des vainqueurs. C'est plus gai et puis le commerce marche. Nous autres, on est des porte-malheur (Sartre, Mort ds âme,1949, p. 85).
− En appos. Incident porte-malheur. V. anicroche ex. 1.
Prononc. et Orth. : [pɔ ʀtmalœ:ʀ]. Att. ds Ac. dep. 1798; 1798-1878 : ,,il ne prend point le signe du pluriel`` id. ds Littré, Rob., Lar. Lang. fr.). Rob. 1985 le donne comme inv., mais note : ,,on pourrait écrire : des porte-malheurs``. V. porte- et porte-bonheur. Étymol. et Hist. 1. 1604 « personne qui passe pour porter malheur » (S. Certon, trad. de l'Odyssée, éd. 1615, p. 508 ds Fr. mod. t. 6, p. 174 : Ce trouble-fête et ce porte-malheur); 2. 1798 entomol. (Cuvier, Tableau élém. de l'hist. nat., p. 545); 1877 adj. (Littré Suppl. : le blaps porte-malheur). Comp. de l'élém. porte-* et de malheur*.