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PORTE-GLAIVE, subst. masc.
A.− ARM. ,,Large bande de cuir se rattachant au ceinturon par un passant et à laquelle était suspendu le sabre, poignard ou glaive`` (Leloir 1961).
B.− Personne qui porte un glaive. Cet amas bigarré d'archers, de porte-glaives, Et de cavaliers droits sur les lourds étriers (Hugo, Légende,t. 3, 1877, p. 175).
P. anal. Le roi ne serait que le porte-glaive du pape, le bras séculier qui frappe l'infidèle (Adam, Enf. Aust.,1902, p. 211).
HIST. Chevalier porte-glaive. Membre d'un ordre religieux militaire fondé en 1204. (Dict. xixeet xxes.).
C.− Synon. usuel de xiphophore. (Dict. xxes.).V. porte-épée C.
Prononc. et Orth. : [pɔ ʀtəglε:v]. Plur. : Littré, Lar. Lang. fr. : des porte-glaive; Rob. : des porte-glaive(s). V. porte-. Étymol. et Hist. 1. 1732 « membre d'un ordre religieux militaire » (Trév., terme d'hist. ds Ac. Compl. 1842); 2. 1859 « celui qui porte un glaive » (Hugo, op. cit., t. 2, p. 555); 3. 1903 « large bande de cuir suspendue au ceinturon à laquelle était suspendu le sabre-poignard ou le sabre-baïonnette » (Nouv. Lar. ill.). Comp. de l'élém. de compos. porte-* et de glaive*.