| PORTE-AIGUILLE, subst. masc. A.− TECHNOL. Partie ou pièce d'une machine sur laquelle se fixe l'aiguille. La figure penchée et attentive, une mèche de cheveux sur le front toujours luisante d'huile par le frottement du porte-aiguille [d'une machine à coudre] (Guéhenno, Journal homme 40 ans,1934, p. 65). B.− CHIR. Instrument (le plus souvent une pince à mors courts et à branches longues) auquel se fixe l'aiguille utilisée pour faire des sutures. Pince hémostatique, de 13 cent., de Doyen, servant de porte-aiguille (Catal. instrum. chir.(Collin), 1935, p. 48). REM. Porte-aiguilles, subst. masc.Étui dans lequel on range des aiguilles à coudre. (Dict. xixeet xxes.). Prononc. et Orth. : [pɔ
ʀtegɥi]. Att. ds Ac. dep. 1762 avec plur. inv. Mais selon Littré, Rob., Lar. Lang. fr. : des porte-aiguille(s). Prop. Catach-Golf. Orth. Lexicogr. Mots comp. 1981, p. 252 : un porte-aiguille, des porte-aiguilles. V. porte-. Étymol. et Hist. 1. 1741 chir. (Col de Villars, Dict. fr.-lat. des termes de méd.); 2. 1765 technol. (Encyclop. t. 13). Comp. de l'élém. de compos. porte-* et de aiguille*. |