| PONTER1, verbe A. − Empl. trans., MAR. Couvrir (un bateau) d'un pont. [À la forme passive] La plus petite brise du Sud fait grossir la mer, dans le fond de cette manche, au point qu'un bâtiment qui n'est pas ponté court risque d'être rempli par les lames (Voy. La Pérouse, t.3, 1797, p.73). − Part. passé en empl. adj. [En parlant d'un bateau, parfois d'une de ses parties] Qui est couvert d'un ou de plusieurs ponts. Canot ponté; barque pontée; partiellement ponté. Une chaloupe pontée fut louée (Sand,Hist. vie, t.2, 1855, p.215).Son capitaine, l'anglais Hudson, debout sur la poupe pontée, scrute l'horizon (Morand,New-York, 1930, p.6). B. − Empl. intrans., LUTTE. Faire le pont, se mettre en pont. Au début l'étude du pont se fera deux à deux, un partenaire aidant son camarade à ponter en le retenant dans sa chute en arrière par les deux bras tendus. Puis le lutteur apprendra à ponter seul (R. Vuillemin,Éduc. phys., 1941, p.172).V. pont ex. 6. Prononc. et Orth.: [pɔ
̃te], (il) ponte [pɔ
̃:t]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist.1. 1272-74 agn. pounter «jeter un pont (sur une rivière)» (F. J. Tanquerey, Rec. de lettres anglo-fr., p.8), attest. isolée; ca 1500 (D'Auton, Chroniques, éd. R. de Maulde La Clavière, t.1, p.180); 2. 1558 «couvrir d'un pont (un navire)» (Phil. de Clèves, Instruct. de toute man. a bien guerroyer, p.137 ds Gdf. Compl.). Dér. de pont*; dés. -er. |