| * Dans l'article "POLYGRAPHIE,, subst. fém." POLYGRAPHIE, subst. fém. A.− 1. Peu usuel. Art d'écrire beaucoup, sans être spécialiste, sur des sujets variés et dans une perspective didactique. La polygraphie et le roman ont succédé à la tragédie et à l'histoire (Faure, Hist. art,1909, p. 121).En lui, l'universalité romantique touche à la vulgarisation et à la plus téméraire polygraphie (Béguin, Âme romant.,1939, p. 66). 2. BIBLIOTHÉCON. Section des auteurs classés comme polygraphes. Les œuvres de cet auteur doivent être rangées dans la polygraphie (Ac.1835-1935). B.− MÉD. Enregistrement à l'aide du polygraphe (v. ce mot B). La polygraphie prend de plus en plus d'importance en clinique et en psychologie appliquée (Lafon1969). Prononc. et Orth. : [pɔligʀafi]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1. 1553 « ouvrage sur des matières diverses » (Guillaume de La Perrière, La Morosophie, 2epréface ds Delb. Notes mss); 2. 1611 « art d'écrire de plusieurs manières » (Cotgr.); 1690 (Fur. : Polygraphie s. f. L'art d'escrire en diverses façons cachées, comme aussi celuy de dechiffrer); 3. 1805 « sous-division d'un système bibliographique, qui comprend les ouvrages qui traitent de plusieurs matières » (Lunier, Dict. des sc. et des arts, t. 3); 4. 1969 supra B. Au sens 1, empr. au gr. π
ο
λ
υ
γ
ρ
α
φ
ι
́
α « action d'écrire beaucoup ou sur beaucoup de sujets »; aux sens 2, 3 et 4, dér. de polygraphe* suff. -ie*. DÉR. Polygraphique, adj.a) Relatif à la polygraphie (supra A).
Œuvres polygraphiques (Littré). b) Technol. Relatif à la fabrication du livre. Les taux moyens de salaires horaires bruts sont très voisins dans les divers secteurs d'activité, avec toutefois une exception notable pour les industries polygraphiques (Univers écon. et soc.,1960, p. 46-8).− [pɔligʀafik]. − 1reattest. 1561 (Gabriel de Collanges, Polygraphie de Trithème, fo212 rods Gdf. Compl.); de polygraphie, suff. -ique*. |