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POCHETER, verbe trans.
Serrer, porter longtemps dans sa poche. Pocheter des truffes, des olives (Ac.).
REM.
Pocheté, -ée, part. passé en empl. adj.a) Vieilli. Qui est resté longtemps en poche. Montagne était sobre à la façon espagnole, et eût vécu comme ces hidalgos qui dînent de trois olives pochetées et soupent d'un air de mandoline (Gautier, Fracasse,1863, p.33).b) ,,Ridicule, imbécile (se dit amicalement comme grosse bête, grand serin)`` (Richepin, Chans. gueux, 1881, p.289).
Prononc. et Orth.: [pɔ ʃte], (il) pochette [pɔ ʃ εt]. Conjug. -eler, -eter, s.v. jeter. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist.1. a) Av. 1608 pochetée «contenu d'une poche, d'un sac» (La Taille, Corrivaus, V, 5 ds Hug.), empl. isolé; de nouv. 1906 (Pt Lar.); b) 1610 [éd.] pocheté «(fruit) qui a séjourné dans la poche pendant un certain temps» (L. Guyon, Div. Leç., p.236 ds Gdf. Compl.); 1690 trans. «laisser quelque temps dans sa poche» (Fur.); 2. a) 1876 pocheté subst. «niais, imbécile» (Richepin, Chans. gueux, p.137: tas d' poch'tés); 1881 pocheté adj. «qui a l'esprit obtus» (Id., ibid., p.289); 1915 pochetée subst. «personne stupide, imbécile» (Benjamin, Gaspard, p.29); b) 1877 pochetée «bêtise» (Darm., p.94); 1883 en avoir une pochetée «être très bête» (Delvau Suppl.); 3. 1903 pochetée «grande quantité» (Nouv. Lar. ill.). Dér. de poche1*; suff. -(et)ée (*); dés. -(et)er; pochetée «bêtise» est prob. issu de «(pleine poche de) bêtise» (Bl.-W.1-5).