| PNEUMONIE, subst. fém. PATHOL. Inflammation aiguë d'un lobe pulmonaire, due au pneumocoque. Pneumonie aiguë, catarrhale, franche, infectieuse, lobulaire. J'aimais beaucoup, une enfant de trois ans. Emportée en cinq jours par une pneumonie, suite d'une rougeole (Flaub., Corresp., 1868, p.351).En effet, pour prouver que la saignée guérit la pneumonie, il ne suffit pas de montrer que les malades atteints de pneumonie et saignés guérissent; mais il faut encore établir que les malades atteints de pneumonie et non saignés ne guérissent pas (Cl. Bernard, Princ. méd. exp., 1878, p.227).Vous me parliez, mon cher confrère, des pneumonies et pleurésies? Elles sont rares. Le climat est rude, vous le savez. Tous les nouveau-nés chétifs meurent dans les six premiers mois, sans que le médecin ait à intervenir, bien entendu. Ceux qui survivent sont des gaillards durs à cuire (Romains, Knock, 1923, I, p.3).Prononc. et Orth.: [pnømɔni], [-mo-]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. [1707 peripneumonie (Helvetius, Traité des maladies..., P. A. Lemercier, p.224: De la Pleuresie ou Peripneumonie)]; 1785 (Cullen, Elemens de méd. pratique, t.1, p.251). Empr. au gr.
π
ν
ε
υ
μ
ο
ν
ι
́
α «id.», dér. de π
ν
ε
υ
́
μ
ω
ν «poumon». Fréq. abs. littér.: 88. |