| PLEURAGE, subst. masc. TECHNOL. Fluctuation sonore parasite (variation de hauteur du son) provenant d'une modification de la vitesse de défilement d'un support enregistré produisant une sorte de chevrotement ou de miaulement. L'oreille est très sensible à ces variations de fréquences. Ces fluctuations sont appelées «pleurage» lorsqu'elles sont lentes (1 à 10 oscillations par seconde) et scintillement au-delà de ces valeurs (Électron.1963-64).− P. méton. Fluctuations de vitesse des dispositifs de lecture et d'enregistrement électrique et électromagnétique. Si max et min désignent respectivement les valeurs maximales et minimales de la vitesse de défilement du support d'enregistrement ou de lecture, durant un intervalle de temps spécifié, le taux de fluctuation (pleurage) est défini par le rapport: (Vmax-Vmin)/V (Encyclop. Sc. Techn.t.51971, p.218). Prononc.: [ploeʀa:ʒ]. Étymol. et Hist. 1962 (P.-R. Léon, Laboratoire de langues et correction phonétique ds Gilb. 1980). Dér. de pleurer*; suff. -age*. |