| PINCEAUTER, verbe trans. TECHNOL., vieilli. Rajouter de la couleur là où elle manque sur une étoffe imprimée ou sur un papier peint. ♦ En empl. abs. Lorsque la pièce est imprimée, l'ouvrier examine si le dessin est bien correct, s'il n'y a pas de manque dans la pose des couleurs, et quand il aperçoit quelque défaut, il le corrige par le pinceautage (...). L'ouvrier a soin de pinceauter à chaque couleur qu'il imprime, avant de passer d'une opération à l'autre (L.-S. Le Normand, Manuel du fabriquant d'étoffes imprimées, et du fabriquant de papiers peints, Paris, L. Laget, 1978 [1820], p.209). REM. 1. Pinceautage, subst. masc.Action de pinceauter. V. ex. supra. 2. Pinceauteur, -euse, subst.Ouvrier, ouvrière chargé(e) du pinceautage. Employé comme pinceauteur en atelier (É. Souvestre,Au bord du lac, 1852ds Rob. 1985). Prononc.: [pε
̃sote], (il) pinceaute [-so:t]. Étymol. et Hist. 1806 (Annales de chim., 1resérie, t.56, p.14 d'apr. FEW t.8, p.188a). Dér. de pinceau*; dés. -er, avec t consonne d'appui. Bbg. Darm. 1877, p.74. |