| PILOTIN, subst. masc. MARINE A. − Vieilli. Apprenti pilote. Il devient enfin un homme spécial, comme l'homme entré pilotin devient contre-amiral (Balzac, OEuvres div., t.3, 1841, p.510).Devant le cabaret qui domine la rade, Maître Jean Goëllo, le rude camarade, (...) Conte, les soirs d'été, ses histoires navales Aux pilotins du port attablés avec lui (Coppée, Poés., t.2, 1878, p.268). B. − Jeune homme embarqué dans la marine marchande, en vue de se préparer aux fonctions d'officier du port, de la machine ou du service radio-technique. Les jeunes gens qui se préparent aux fonctions d'élève officier et sont embarqués en surnombre de l'équipage pour effectuer leur temps réglementaire de navigation portent le nom de «pilotins» (M. Benoist, Pettier, Transp. mar., 1961, p.157). Prononc. et Orth.: [pilɔtε
̃]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1. 1769 synon. de poisson-pilote (Duhamel du Monceau, Traité gén. des Pesches, t.1, p.22); 2. 1771 mar. «apprenti pilote» (Bougainville, Voyage autour du monde en 1766 jusqu'en 1769, p.235 ds Brunot t.6, p.353, note 10). Dér. de pilote*; suff. -in*. Bbg. Hasselrot 20es. 1972, p.83. |