| PHYSIOGRAPHIE, subst. fém. GÉOGR., vieilli. Description géomorphologique des aspects naturels d'une région (relief, climat) et des phénomènes qui s'y rapportent. Cette «Physiographie» n'a guère rien de commun avec cette sorte de «Géographie physique» (...). Je tâchai de leur donner [à mes auditeurs] (...) une vue de la position qu'occupe dans la nature une région particulière de l'Angleterre, le bassin de la Tamise (Th.-H. Huxley,Physiographie, trad. par G. Lamy,1882,p.XIII).Le géographe Aurousseau a fait remarquer que, dans les stades peu évolués de civilisation, l'occupation du sol est réglée par l'organisation sociale, «facteur plus puissant que la physiographie» (Meynier, Paysages agraires, 1958, p.69).Dans la science des sols, les sols sont classés par origine, climat, physiographie, constitution, texture (Coyaud,Introd. ét. lang. docum., 1966, p.55).Prononc. et Orth.: [fizjɔgʀafi]. Att. ds Ac. 1835 et 1878. Étymol. et Hist. 1. 1784 «description de la nature, de ses productions» (M. Mongez [trad. de T. Bergman], Manuel du minéralogiste, Paris, Cuchet, p.313); 2. 1882 «description géomorphologique d'une région» (Th.-H. Huxley, loc. cit.). Comp. des élém. physio-* et -graphie*. DÉR. Physiographique, adj.Qui a rapport à la physiographie. Bien que tous les animaux, plantes, aspects physiographiques et phénomènes météorologiques ou astronomiques soient répartis entre les deux moitiés, les principes mâle et femelle font exception à cette dichotomie universelle (Lévi-Strauss, Anthropol. struct., 1958, p.174).− [fizjɔgʀafik]. Att. ds Ac. 1835, 1878. − 1reattest. 1819 (Boiste); de physiographie, suff. -ique*. BBG. −Quem. DDL t.13. |