| * Dans l'article "PHYSICO-,, élém. de compos." PHYSICO-, élém. de compos. Élém. représentant le subst. physique, entrant dans la constr. de mots comp. en sc. et en philos., où il désigne une relation avec la phys. A. − [Les mots constr. sont des subst.; le 2eélém. désigne une science ou un scientifique] V. physico-chimie, physico-chimiste et aussi: physicothérapie , subst. fém.Synon. de physiothérapie.Le terrain de ce qu'on appelle la Physicothérapie, lentement admise à l'existence légale (Radium, 1904, p.177). B. − [Les mots constr. sont des adj.; le 2eélém. désigne gén. la relation à une science] V. physico-chimique, physico-mathématique, physico-mécanique et aussi: Vitalité. Les attest. des comp. relevés s'échelonnent du xviieau xxes. Il ne semble pas que l'élém. physico- soit partic. productif de créations néologiques. Prononc. et Orth.: [fiziko], en syll. inaccentuée [-ɔ-]. Mots gén. constr. avec trait d'union. Le 2eélém. prend la marque du plur. des phénomènes physico-chimiques.physico-biologique. Il suffit d'admettre que le mécanisme physico-biologique soit un mécanisme orienté (Gilson, Espr. philos. médiév., 1931, p.81). physico-géographique. Les conditions physico-géographiques du milieu (Vernadsky, Géochim., 1924, p.80). physico-géométrique. Les théories physico-géométriques de la relativité (Gds cour. pensée math., 1948, p.58). physico-métaphysique. N'admettre que des preuves physico-métaphysiques, c'est-à-dire suspendues à l'être en tant qu'être (Gilson, Espr. philos. médiév., 1931, p.84). physico-météorologique. Tableau physico-météorologique, pour les observations à faire dans le voyage (Voy. La Pérouse, t.1, 1797, p.253). physicophysiologique , physico-physiologique. Complexité (...) du mécanisme physico-physiologique qui rend possible les figures géométriques (Ruyer, Esq. philos. struct., 1930, p.255).L'étude des sons de la langue (...) définis par leurs caractéristiques physiques, acoustiques et physiologiques (...): la phonétique se développe comme une science physicophysiologique (Traité sociol., 1968, p.266). physico-psychologique. [Pauline] tenta de suivre des cours publics à la Sorbonne et au Collège de France: Bergson, Durkheim (...) les subtilités physico-psychologiques, où Georges Dumas entraînait une salle oppressée (Chardonne, Dest. sent., II, 1934, p.15). physico-spiritualiste. À ceci s'ajoute une conception physico-spiritualiste de l'histoire: chaque peuple possède une âme, principe spirituel qui n'est qu'une émanation de l'instinct naturel (Hist. sc., 1957, p.1566). physico-théologique. Preuve physico-théologique. Preuve de l'existence de Dieu, fondée sur la considération de la beauté et de l'harmonie du monde, que l'on refuse d'attribuer au hasard. Dans la preuve physico-théologique [de l'existence de Dieu], on examine l'ordre et la beauté du monde, et c'est pour expliquer cet ordre et cette beauté qu'on établit l'existence de Dieu (Cousin, Philos. Kant, 1857, p.195). Rem. 1. On relève la graph. sans trait d'union, peu répandue, v. physicothérapie, physicophysiologique et aussi: Physicotechnique, adj. Voir Decaux, Mesure temps, 1959, p.103. 2. On relève l'empl. de comp. à plusieurs élém. formants: Physico-physio-psychologique, adj. L'optique perdait le caractère physique qui lui avait été assigné jusqu'alors, pour adopter une structure physico-physio-psychologique, dominée par l'aspect psychologique qui marque l'aboutissement du processus visuel (Hist. gén. sc., t.3, vol.2, 1964, p.203). Physico-politico-philosophique, adj. Outre son journal, il écrivait des ouvrages physico-politico-philosophiques: il prouvait dans l'une de ces oeuvres que le bleu était la couleur de la vie par la raison que les veines bleuissent après la mort, la vie venant à la surface du corps pour s'évaporer et retourner au ciel bleu (Chateaubr., Mém., t.1, 1848, p.475). 3. Physico- apparaît également comme 2eélém. de compos. Biologico-physico-mathématique, adj. Oui, on trouve tout, vraiment tout, dans cette Samaritaine du savoir (le CNRS), dont les multitudes rayons ne se limitent pas aux articles biologico-physico-mathématiques (Le Nouvel Observateur, 13 août 1979, p.35, col. 1). |