| * Dans l'article "PHONOLIT(H)E,(PHONOLITE, PHONOLITHE), subst." PHONOLIT(H)E,(PHONOLITE, PHONOLITHE) subst. GÉOL. Roche volcanique de même composition que la syénite néphélinique (dér. s.v. néphéline) mais de texture microlitique, de couleur grise tirant parfois sur le vert ou le brun, qui se débite en plaquettes et qui, sous le choc du métal, rend un son clair (d'apr. Plais.-Caill. 1958). Parfois, au milieu de la pâte, en grande partie formée de microlites, il y a de grands cristaux de feldspath. Une variété de trachyte, se débitant en dalles sonores, a reçu le nom de phonolite (Boule, Conf. géol., 1907, p.31).La phonolithe remarquable par le son clair qu'elle rend sous le choc du marteau et qui peut se diviser en lames minces; on l'utilise comme ardoise en Auvergne (Bourde, Trav. publ., 1928, p.73).Prononc. et Orth.: [fɔnɔlit]. Ac. dep. 1878: -the; id. ds Littré; Rob., Lar. Lang. fr.: -t(h)e. Étymol. et Hist. 1807 (Al. Brongniart, Traité élém. de minér., t.1, p.355) ; 1823 phonolithe (Boiste Hist. nat.). Formé des élém. phon(o)* et -lithe*. DÉR. Phonolit(h)ique,(Phonolitique, Phonolithique) adj.a) De la nature de la phonolit(h)e; formé de phonolit(h)e. Au fond du Vivarais, dans une des contrées les plus étranges de la France et du monde, vaste plate-forme herbeuse toute hérissée de cônes et de pitons phonolithiques, dépassant 1500 mètres, naît le premier ruisseau de la Loire (Vidal de La Bl., Tabl. géogr. Fr., 1908, p.158).Les dykes phonolitiques dressaient leurs soudaines collines (Malègue, Augustin, t.2, 1933, p.245).b) Producteur de phonolit(h)es. Volcan phonolit(h)ique. (Ds Rob., Lar. Lang. fr.). − [fɔnɔlitik]. Littré: phonolithique; Rob., Lar. Lang. fr.: -t(h)ique. Prop. Catach-Golf. Orth. Lexicogr. 1971, p.209: -tique. − 1reattest. 1842 (Ac. Compl.); de phonolit(h)e, suff. -ique*. |