| PHONOGRAPHIE, subst. fém. A. − LING. ,,Type d'écriture qui note les sons du langage parlé [qui] comprend l'écriture syllabique (notation de syllabes) et l'écriture phonétique (notation de consonnes et voyelles)`` (Rey Sémiot. 1979). ♦ P. anal. Le style théâtral, par ambition de réalisme, s'est réduit à un échange de propos fragmentaires, de phrases inachevées, coupées de points de suspension, à une simple phonographie dialoguée (Arts et litt., 1936, p.30-3). − Vx. Système orthographique dans lequel on supprime tous les caractères nuls pour la prononciation et dans lequel on représente un même son par un même caractère. (Ds Guérin 1892, Lar. 19e-20e, Lar. Lang. fr.). B. − PHYS., ACOUST. Procédé graphique par lequel on représente et on reproduit les vibrations des corps sonores. (Dict. xixeet Lar. Lang. fr.). Prononc.: [fɔnɔgʀafi]. Étymol. et Hist.1. 1842 ling. (Ac. Compl.: Phonographie. Peinture des sons par l'écriture); 2. 1869 phys. (Littré: Phonographie. Moyen de figurer les sons sur un papier). Formé des élém. phon(o)-* et -graphie (-graphe* et -ie*); cf. angl. phonography att. au sens 1 en 1701 et au sens 2 en 1861, v. NED. |