| PESSAIRE, subst. masc. A. − Vieilli, MÉD. Dispositif introduit dans le vagin pour maintenir l'utérus dans sa position normale. Une fillette (...) causait tout haut (...) de descentes de matrice, de ceintures, de bandages, de pessaires (Goncourt, Journal, 1883, p.271). B. − Dispositif introduit dans le vagin servant de préservatif anticonceptionnel pour la femme. Synon. usuel diaphragme.Le salut du monde était dans la limitation préventive des naissances, (...) la licence due au pessaire n'était point licencieuse (F. Jourdain, Sans remords ni rancune, [1953], pp.23-24 ds Rob. Suppl. 1970). Prononc. et Orth.: [pεsε:ʀ], [pe-]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1. xiiies. «espèce de suppositoire qui sert à provoquer les menstrues ou à guérir les maladies de la matrice» (Le Livre des Simples Medecines, éd. P. Dorveaux, 65); ca 1490 «instrument qui sert à introduire le pessaire dans la matrice» (Arbolayre, fo23 vo, ibid., gloss.); 2. 1743 «petit appareil utilisé pour remédier aux déviations de la matrice» (Mém. de l'Ac. royale de chir., t.1, p.708). Empr. au b. lat. méd. pessarium, dér. de pessum/pessus (du gr. π
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ς «jeton, gland, tampon de charpie»). |