| PERÇAGE, subst. masc. A.− Action de percer des trous dans une matière (le bois, la pierre, les métaux, etc.), le plus souvent au moyen d'un foret ou d'une mèche; résultat de cette action. Synon. percement, perforation.Perçage du bois, des tôles, des traverses métalliques; outil de perçage. Dans le bois (...) la vis fait elle-même le perçage et le taraudage de son logement (Gorgeu, Machines-outils,1928, p. 41).Le perçage des pierres en perles est effectué en série par une perceuse à vis, mais guidée à la main, en raison de la délicatesse de l'opération (Metta, Pierres préc.,1960, p. 54). B.− Opération de la fabrication des aiguilles, consistant à percer le chas par où passera le fil. (Dict. xixeet xxes.). C.− TISS. Action de piquer les cartons destinés à la fabrication des tissus façonnés, c'est-à-dire d'y faire les trous nécessaires à l'exécution du dessin. (Dict. xixeet xxes.). V. lisage ex. de Thiébaut. Prononc. et Orth. : [pε
ʀsa:ʒ]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1828 « action de percer » (Laveaux ds Quem. DDL t. 5). Dér. de percer*; suff. -age*; perçage est att. au xves. au sens de « droit qui se payait au seigneur pour la mise en perce d'un tonneau » (v. Gdf.). Bbg. Quem. DDL t. 5. |