| PELLICULER, verbe trans. PHOT. Pratiquer l'opération de pelliculage (infra dér. 2). Le cliché est prêt. On le lave et le sèche. On protège l'image par une couche de gomme arabique ou de gélatine. Si l'on doit pelliculer, c'est-à-dire détacher de la glace la couche sensible portant l'image, on la renforce en la revêtant d'une solution de caoutchouc dans la benzine, pour qu'elle se présente comme une pellicule suffisamment résistante (Civilis. écr., 1939, p.10-2).Des négatifs sont pelliculés, c'est-à-dire que la surface sensible portant l'image est soigneusement séparée de son support (plaque de verre ou film) et appliquée sur une glace recouverte de gélatine bichromatée (Prinet, Phot., 1945, p.55).Prononc.: [pelikyle]. Étymol. et Hist. 1903 (Nouv. Lar. ill.). Dér. de pellicule*; dés. -er. DÉR. 1. Pelliculable, adj.,phot. Dont la couche sensible peut être décollée de son support et, en photogravure, appliquée sur métal. Film pelliculable. [Eastman] invente d'abord un papier pelliculable, en même temps qu'il crée le premier châssis à rouleaux pouvant s'adapter sur presque tous les appareils (J. Prinet, G. Bléry, La Phot. et ses applications, Paris, P.U.F., 1978, p.17).− [pelikylabl̥]. − 1reattest. 1963 (Lar. encyclop.); de pelliculer, suff. -able*. 2. Pelliculage, subst. masc.a) Phot. Séparation de la couche sensible de son support afin de pouvoir l'appliquer en photogravure, sur la planche de métal au cliché (d'apr. Bég. Estampe 1977). Le pelliculage, suivant la matière et la technique employées, se fait à froid ou à chaud (Cham.1969).− [pelikyla:ʒ]. − 1reattest. 1903 (Nouv. Lar. ill.); de pelliculer, suff. -age*. |