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* Dans l'article "PATRICE,, subst. masc."
PATRICE, subst. masc.
HIST. ROMAINE. Dignitaire de l'empire romain dont la fonction fut instituée vers 315 par Constantin et qui fut conférée à des rois barbares après les grandes invasions. Les barbares, dès leur entrée dans l'empire, embrassent les formes romaines, et se parent des oripeaux romains, des titres de consuls, de patrices (Renan, Avenir sc., 1890, p.390).À Soissons, gouvernait le «patrice» Syagrius, pâle reflet de l'Empire effondré (Bainville, Hist. Fr., t.1, 1924, p.20).
Patrice (de Rome, des Romains). Titre conféré à Pépin le Bref et à Charlemagne par le pape. Le pape avait salué Pépin du titre de patrice avec l'assentiment de l'empereur d'Orient qui se désintéressait de l'Italie (Bainville, Hist. Fr., t.1, 1924, p.36).
Prononc. et Orth.: [patʀis]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist.1. Ca 1200 «patricien romain» (Li Dialogue Gregoire, 8, 10 ds T.-L.); ca 1265 (Brunet Latin, Trésor, éd. Fr. J. Carmody, I, XXXVI, 24); 2. nom d'une dignité honorifique de l'Empire romain créée par Constantin; dignité dont se parèrent certains chefs barbares, puis que les papes attribuèrent aux rois francs; a) 1579 (Claude Fauchet, Antiquitez fr. ds OEuvres, éd. 1610, p.91ro: Constantin... inventa encores cette dignité pour être par dessus les Ducs et comtes); b) 1600 (Id., Origine des dignitez..., ibid., p.492v o: ...l'Empereur Anastaze en honora Clovis... Nos François n'en userent qu'en Bourgongne et Gothie). Empr. au lat. patricius, gr. π α τ ρ ι ́ κ ι ο ς qui offrent le sens 1 et, à basse époque, le sens 2; spéc. au haut Moy. Âge lat. patricius «dignité conférée à certains gouverneurs de province» dans le royaume burgonde (544), dans le royaume franc (629-34, Lex ribuaria), «titre d'honneur pour l'exarque de Ravenne» (av. 636); «dignité conférée par les papes aux rois Pépin le Bref et Charlemagne» (patricius Romanorum, 767, Unctio Pippini); v. Nierm. Fréq. abs. littér.: 12.
DÉR.
Patricial, -ale, -aux, adj.Relatif à la dignité de patrice. On leur reproche [aux sénateurs] de s'être toujours peu souciés du peuple, mais d'avoir toujours été fort jaloux de certains privilèges et des honneurs patriciaux (Marat, Pamphlets, Offrande à la Patrie, 1789, p.9). [patʀisjal], plur. masc. [-o]. 1resattest. a) 1541 «patricien» (G. Michel, trad. Suétone, II, 43, vods Hug.); b) 1764 «relatif à la dignité de patrice» honneurs patriciaux (J.-J. Rousseau, Extr. du projet de paix perpétuelle de B. de Saint-Pierre ds OEuvres, éd. B. Gagnebin et M. Raymond, t.3, p.566); de patrice d'apr. l'étymon lat., suff. -al*.