| PATERNELLEMENT, adv. D'une façon paternelle, comme un père. Conseiller, prévenir, traiter paternellement qqn; veiller paternellement sur qqn; parler, s'intéresser paternellement à qqn. M. d'Orsel (...) embrassa paternellement sa fille (Fromentin, Dominique, 1863, p.271).Tartarin (...) sourit paternellement aux malicieuses misses (A. Daudet, Tartarin Alpes, 1885, p.178).Très paternellement, il prend la tête de Louise entre ses mains et met un baiser sur son front (Flers, Caillavet, M. Brotonneau, 1923, I, 15, p.10).Prononc. et Orth.: [patε
ʀnεlmɑ
̃]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1422 «avec le sentiment qu'on a envers le père» (Jean de Courcy, La Boucquechardiere, Ars. 3689, fo197a ds Gdf. Compl.); fin xves. «du côté paternel» (Olivier de La Marche, Mémoires, éd. H. Beaune et J. d'Arbaumont, t.1, p.277); 1492 «comme un père, avec l'affection d'un père» (Sept sages de Rome, Genève, 1492, éd. G. Paris, p.66). Dér. de paternel*; suff. -(e)ment2*. Fréq. abs. littér.: 92. |