| PATÈNE, subst. fém. LITURG. CATHOL. Vase sacré, en forme de petit plat rond ou ovale, servant au cours de la célébration de la messe à recevoir l'hostie et à couvrir le calice. Patène d'or; élever la patène avec l'hostie, à l'Offertoire. Il (...) mit par-dessus ce linge la patène d'argent (Zola, Faute Abbé Mouret, 1875, p.1217).Cette parcelle que le prêtre dépose sur la patène (Claudel, Poète regarde Croix, 1938, p.138).Il (...) me présenta le calice contenant le vin et l'eau et surmonté de sa patène où était l'hostie (Billy, Introïbo, 1939, p.149).Prononc. et Orth.: [patεn]. Ac. 1694-1740: patene, dep. 1762: -tène. Étymol. et Hist. [xiiies. [date incertaine] hapax (ds Varin, texte cité ds Archives de la ville de Reims, 1, 529); 1359 (Doc. hist., A. Flandre, I, 402 ds IGLF). Empr. au lat. patena var. de patina «plat creux», lat. chrét. «plat destiné à recevoir le pain eucharistique» (Blaise Lat. chrét.). Fréq. abs. littér.: 32. |