| PARTURITION, subst. fém. Action, fait d'accoucher, de mettre bas; ensemble des phénomènes mécaniques et physiologiques qui entraînent l'expulsion d'un ou plusieurs foetus hors des voies génitales femelles au terme de la gestation. Qui ne voit que la réponse de cette femme et l'accent qu'elle y mit furent commandés par la réalité objective, par le fait de la gestation, de la parturition et de l'allaitement? Salomon compta sur la réaction émotive de sa proposition pour distinguer la vraie mère (Théol. cath.t.4, 11920, p.821).Le père Haudoin vit son garçon, les bras nus et sanglants, découper un veau dans une parturition délicate (Aymé, Jument, 1933, p.28).− P. métaph. Je suis, quand j'écris, dans la situation d'un enfantement interminable, d'un travail puerpéral qui se contrarierait obstinément lui-même, et ne garderait que la souffrance de l'accouchement sans s'accorder la délivrance finale. La parturition sans son fruit (Amiel, Journal, 1866, p.132). Prononc. et Orth.: [paʀtyʀisjɔ
̃]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1823 parturition (Boiste). Empr. au b. lat. parturitio, -onis «enfantement» (déb. ves.), dér. de parturire, v. parturiente; cf. parturation dès 1786 (Le Roux t.2, p.268) et l'angl. parturition «id.» dès 1646 ds NED. Fréq. abs. littér.: 14. |