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PARTI, subst. masc.
A. − Profit qu'une personne reçoit pour sa part.
1.
a) Vx. Salaire d'un employé; part de profit; bénéfice. (Dict. xixeet xxes.).
b) Tirer parti de (qqn, qqc.). Tirer profit de, faire tourner à son avantage. Synon. exploiter, utiliser.Savoir tirer parti de tout. Un peintre de l'école de Léopold Robert tirerait grand parti de ces scènes d'une simplicité biblique et primitive [scènes de la moisson] (Gautier,Tra los montes, 1843, p.183):
1. Pour ces hommes-là [les courtisans], il n'y a qu'une manière de tirer parti de ses amis: c'est d'abord de les avoir puissants et ensuite de les faire intriguer pour soi ou de s'accrocher à leur fortune. Delacroix,Journal, 1854, p.264.
[Avec un déterm.] Tirer le meilleur parti, tout le parti possible de. Voyez le parti que le tendre Racine a tiré de l'amitié héroïque, et si consacrée dans l'antiquité, d'Oreste et de Pylade (Stendhal,Amour, 1822, p.291).Madame la comtesse Chabert avait su tirer un si bon parti de la succession de son mari, qu'après dix-huit mois de veuvage elle possédait environ quarante mille livres de rente (Balzac,Chabert, 1832, p.84).
2. Situation qui échoit à quelqu'un.
a) Vx. Profession, état, condition. Le parti du barreau, de la robe, de l'Église, de l'épée (Ac.). La Révolution lui fit prendre le parti des armes; il servit à l'armée d'Italie et y fut fait général de brigade (Las Cases,Mémor. Ste-Hélène, t.1, 1823, p.1072).
b) Faire un mauvais parti à qqn. Faire subir un mauvais traitement; tuer. Synon. malmener, maltraiter, rudoyer.Le marabout (...) a appelé à son aide de peur que Bou-Amama vînt lui faire un mauvais parti (Jaurès,Paix menacée, 1914, p.138).
3. Personne à marier, envisagée du point de vue de sa situation sociale et financière. Un beau, bon parti; repousser un riche parti. La Genevoise vit en MlleChâtelus, qu'elle savait très riche, un parti pour son fils et prépara fort habilement le mariage (A. Daudet,Évangéliste, 1883, p.79):
2. ... (il y avait bien plusieurs «riches partis» en vue, mais enfin le nombre des fortes dots était beaucoup moindre que le nombre des aspirants)... Proust,Guermantes 2, 1921, p.401.
Un parti avantageux. Un beau mariage. Mademoiselle de Liniers (...) avait consenti enfin à accepter ce qu'on appelle un parti avantageux; elle avait épousé une personne plus âgée qu'elle, mais de naissance et dans des fonctions élevées (Sainte-Beuve,Volupté, t.2, 1834, p.229).
B. − Conduite (adoptée ou à adopter).
1.
a) Littér. Solution proposée ou choisie afin de résoudre une situation. Hésiter entre deux partis; choisir, refuser un parti; le parti le meilleur, le plus sûr, le plus avantageux. Pas de bateau! pas d'issue! −Il n'y avait qu'un parti, se faire tuer au seuil de Notre-Dame (Hugo,N.-D. Paris, 1832, p.466):
3. ... il dit que la guerre étant devenue inévitable, il fallait choisir entre deux partis: attaquer l'ennemi sans délai, ou bien se fortifier en attendant l'invasion. Mérimée,Cosaques d'autrefois, 1865, p.167.
b) BEAUX-ARTS. Conception d'ensemble d'une oeuvre d'art; solution choisie pour l'appliquer. Je vous demande un peu d'attention pour le mot idéaliser. L'antique altère la nature en diminuant la saillie des muscles, Michel-Ange en l'augmentant. Ce sont deux partis opposés (Stendhal,Hist. peint. Ital., t.2, 1817, p.223).
2. Loc. div.
a) Loc. verb.
Prendre un parti. Faire un choix. Enfin (...) je n'hésitai pas à prendre un parti héroïque, celui de venir m'installer définitivement faubourg Saint-Jacques (Léautaud,Amours, 1906, 249).
Prendre un parti, prendre le parti de + inf. Décider (de). Hésiter sur le parti à prendre:
4. Donc, j'en étais arrivé à ne plus pouvoir dormir dans mon appartement, à ne plus pouvoir même l'habiter et, en ayant encore pour une année de bail, j'avais pris le parti d'aller loger à l'hôtel... Lorrain,Sens. et souv., 1895, p.132.
Prendre parti. Choisir une opinion, se décider pour un point de vue. Synon. choisir, décider, s'engager, opter, prendre position, trancher; (fam.) se jeter à l'eau, se mouiller.Ne pas vouloir prendre parti. Tant que son père vécut, il n'osa déclarer sa volonté. Peut-être n'était-il point fâché de devoir attendre encore, avant de prendre parti (Rolland,J.-Chr., Nouv. journée, 1912, p.1481):
5. Nous ne pouvons, en effet, prendre parti qu'en cédant à ce qu'il y a de plus particulier dans notre nature, et de plus accidentel dans le présent. L'esprit libre se sent inaliénable. Valéry,Regards sur monde act., 1931, p.65.
Prendre parti pour, contre qqn. Se prononcer en faveur de quelqu'un ou non, lui donner raison ou tort. Le roi: On m'assure que mon cousin Louis XIV a pris parti pour les Hollandais contre l'évêque de Munster (Dumas père, Laird de Dumbiky, 1844, iii, 3, p.69).Cela dura jusqu'au jour où je pris parti pour grand-père. Alors ce fut la brouille avec mon père et l'éloignement de maman (Cendrars,Bourlinguer, 1948, p.218).
Prendre son parti. Se déterminer fermement. Je pris sur-le-champ mon parti; je quittai le vaisseau avec elle (Jouy,Hermite, t.4, 1813, p.339):
6. −Mon parti est irrévocablement pris, me dit le comte. Préparez les actes nécessaires pour transporter à Gobseck la propriété de mes biens. Balzac,Gobseck, 1830, p.420.
Prendre son parti de qqc., en prendre son parti. Accepter (ce qu'on ne peut éviter, quelque chose de pénible, de déplaisant). Synon. s'accommoder; se résigner.La déception de mon corps, j'en prenais mon parti; mais ce vide, j'avais de la peine à le supporter (Beauvoir,Mandarins, 1954, p.309):
7. ... on restera jusqu'à la fin sans savoir à quoi s'en tenir; en attendant, la vie continue, tout comme si de rien n'était. Et de cela aussi on prend son parti! Comme de tout le reste... comme de tout. Gide,Faux-monn., 1925, p.1189.
Absol. Prendre son parti. Se faire une raison. Je crains (...) qu'il ne me reste plus (...) qu'à prendre mon parti en brave et honnête homme bafoué (Verlaine,Corresp., t.1, 1872, p.83).
b) Parti(-)pris, subst. masc.
Vieilli ou Littér. Décision irrévocable, idée arrêtée. Il n'y a que les hommes forts (...) pour avoir ces partis pris de confiance, cette générosité pour la faiblesse, cette constante protection, cet amour sans jalousie, cette bonhomie avec la femme (Balzac,Paysans, 1844, p.20).Paul, au lycée (...) se distingua surtout par une cancrerie volontaire, entêtée (...) devant le parti-pris de paresse, le père avait voulu sévir brutalement, à l'auvergnate (A. Daudet,Immortel, 1888, p.32).
De parti pris. Après avoir pris position, avoir réfléchi. S'il doit vous chercher querelle, que ce soit du moins de parti pris et après avoir dormi sur sa colère (Sand,M. Sylvestre, 1866, p.294).
Péj. Opinion préconçue, choix arbitraire. Synon. partialité, préjugé, prévention.Le mode de publication d'un livre par feuilletons (...). Je n'ai là-dessus aucun parti-pris ni aucun préjugé; des noms illustres ont consacré ce procédé excellent de publication (Hugo,Corresp., 1866, p.531):
8. ... la décision de ne retrouver aucun élément connu me paraît arbitraire, et de plus inhumaine. J'y vois une trace de snobisme ou plus exactement d'un préjugé bien moderne, d'un parti pris d'inouï qui n'est pas le mien. Schaeffer,Rech. mus. concr., 1952, p.132.
Être de parti pris. Être partial, exclusif. (Dict.xixes.).
Sans parti pris. Honnêtement, de façon impartiale. J'ai laissé mon civisme en friche; ma justice se forme donc sans parti pris (Cocteau,Poés. crit.II, 1960, p.47).
3. [Surtout dans des loc. verb.] Opinion défendue par quelqu'un, par plusieurs personnes; cause d'une personne ou d'un groupe:
9. ... il est vain de louer comme un saint, de réprouver comme un pécheur, un philosophe, selon qu'il embrasse le parti des hommes, ou qu'il le déserte. Nizan,Chiens garde, 1932, p.128.
Être, se ranger, se mettre du parti de qqn. Défendre la même opinion que quelqu'un. Je suis toujours du parti des amoureux persécutés contre les tuteurs et les pères (Theuriet,Mariage Gérard, 1875, p.136).La soeur et le frère étaient du parti de Segrais et de Benserade. Ils regardaient Boileau comme un ennemi (A. France,Génie lat., 1909, p.153).
Prendre le parti de qqn. Défendre (la cause de), protéger. Synon. prendre fait* et cause* pour:
10. Mon grand-père saisissait au bond l'occasion de montrer sa faiblesse: il prenait mon parti contre sa femme qui se levait, outragée, pour aller s'enfermer dans sa chambre. Sartre,Mots, 1964, p.25.
C. − Groupe plus ou moins organisé de personnes.
1.
a) Vx. Détachement de soldats armés. Je suis un fourrageur. J'ai perdu mon parti dans l'orage et je me suis égaré (Giono,Bonh. fou, 1957, p.248).
Parti bleu. V. bleu I B 4.
b) Ensemble de personnes ayant des opinions, des positions communes ou une même ligne d'action. Synon. camp, clan, clique, coterie.Richemont voulut reprendre de force sa place auprès du roi (...). La belle-mère du roi, Yolande d'Aragon (...) entra dans le parti des mécontents (A. France,J. d'Arc, t.1, 1908, p.170).
Du même parti. Synon. fam. du même bord*.Nous sommes du même parti des opprimés, ce n'est pas à vous que j'en ai (Frapié,Maternelle, 1904, p.99).
Homme de parti. Homme qu'un attachement déplacé aux idées de son parti rend intolérant. Si les journalistes de ce temps-ci (...) étaient autre chose que des hommes de parti (...) ils ne demanderaient pas des immunités dans la servitude, mais plutôt des responsabilités dans la liberté (Veuillot,Odeurs de Paris, 1866, p.30).
Esprit de parti. Intolérance de ceux qui sont trop attachés aux idées de leur parti et qui jugent avec partialité. Synon. esprit de système*, partialité.Dès le premier coup de canon tiré (...) l'esprit national n'est plus qu'un esprit de parti (Bernanos,Enf. humil., 1948, p.40).
2.
a) Vx. [Au xixes.] ,,Union de plusieurs personnes contre d'autres qui ont un intérêt, une opinion contraire`` (Ac. 1835):
11. Élisabeth Cazotte, fiancée depuis longtemps par son père au chevalier de Plas (...) épousa, huit ans après [la mort de Cazotte], ce jeune homme, qui avait suivi le parti de l'émigration. Nerval,Illuminés, 1852, p.371.
b) En partic. Parti (politique). Organisation dont les membres, animés de convictions politiques communes, les font connaître à l'opinion publique et mènent une action en vue de les faire triompher. Synon. formation, mouvement, rassemblement, union.Nous avons vu comment on assassine moralement un adversaire sous le règne des partis (Mauriac,Nouv. Bloc-Notes, 1961, p.367).
SYNT. Parti militaire, monarchiste, républicain, démocrate, ouvrier, fasciste, conservateur, travailliste, radical, modéré, socialiste, communiste; partis de droite, de gauche, de la majorité, de l'opposition; gouvernement, république des partis; régime des partis; alliance de partis (synon. cartel, front); adhérer à un parti; adhérent, membre, chef, dirigeant, militant, responsable, (premier, second) secrétaire d'un parti; cellules, sections, fédérations d'un parti; programme, scission d'un parti; système du parti unique.
Absol. Le parti. [Souvent avec une majuscule] Le parti dont il est question, auquel on adhère; en partic. le parti communiste. Candidats, réunions du parti; être inscrit au parti; prendre sa carte du parti. Mais le plus grave, c'est que Léopold a été dénoncé par un communiste, autant dire par le parti et qu'il n'a pas été arrêté (Aymé,Uranus, 1948, p.80).V. communiste ex. 6.
REM. 1.
Parti-niais, subst. masc. comp.,vx. Nous sommes Ronquerolles, Montriveau, les Grandlieu (...), tous alliés contre le parti-prêtre, comme dit ingénieusement le parti-niais représenté par le Constitutionnel (Balzac,Contrat mariage, 1835, p.350).
2.
Parti-prêtre, subst. masc. comp.,vx. Parti des prêtres au XIXes. Le parti libéral se réjouissait de voir échouer dans une scène publique (...) le parti-Prêtre, expression inventée par Montlosier, royaliste passé aux constitutionnels et entraîné par eux au-delà de ses intentions (Balzac,Curé vill., 1839, p.72).
Prononc. et Orth.: [paʀti]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist.I. 1. Ca 1200 numism. «monnaie de compte valant une demi-maille» (Jean Bodel, Jeu de St Nicolas, éd. A. Henry, 281 et 294, v. note, p.189 et N. Dupire ds Romania t.68, 1944-45, p.204); 1320, 1350 Flandre (doc. ds Du Cange, s.v. partitus); 2. 1680 hérald. (Rich.). II. Part revenant à quelqu'un 1. fin xiiies. «partie, portion» (Mathieu Le Vilain, Météores d'Aristote, éd. R. Edgren, I, 1, p.5, 12: Et a chascunne planete parti de son ciel); 2. 4equart xives. «situation, état, conjoncture» soi metre en dur parti; soi veoir en un parti (Froissart, Chron., II, § 319, éd. S. Luce, t.11, p.17; III, § 7, t.12, p.30); id. estre en dur parti d'armes «en situation militaire difficile» (Id., op. cit., I, § 233, t.3, p.183); spéc. a) 1639 faire un fort mauvais parti à (quelqu'un) (Tristan L'Hermite, Panthée, III, 3 ds Littré); b) 1646 prendre parti «s'engager dans une situation, un état» (N. Perrot d'Ablancourt, Les Guerres d'Alexandre par Arrian, 1. 1 ds Rich. 1680); 1679 «profession, état» (Fléchier, Hist. Théodose, II, 39 ds Littré); 3. a) fin xves. «traitement, condition avantageuse offerts à quelqu'un» offrir de beaulx et grandz partiz (Commynes, Mém., éd. J. Calmette, t.2, p.264); spéc. 1580 en parlant d'un mariage (Montaigne, Essais, I, XXXIII, éd. P. Villey et V.-L. Saulnier, p.219); b) 1538 «personne à marier considérée par rapport à sa naissance, sa fortune» (Est. d'apr. FEW t.7, p.680a); 1606 (Nicot); c) 1734 tirer parti de (Montesquieu, Causes de la grandeur des Romains, XV ds OEuvres, éd. R. Caillois, t.2, p.151); 4. 1616-20 «part de profit attribuée pour la levée de certains impôts; ferme d'un impôt» (D'Aubigné, Hist. universelle, IX, 1 ds Hug.: Ces marchands s'advisèrent de le mettre dans le parti du sel); 1623 (Ch. Sorel, Francion, VII, éd. E. Roy, t.3, p.57: Son père... un des plus grands Usuriers de la France... ne s'addonnoit qu'a... prendre quelques partis); 5. av. 1658 math. règle des partis [ainsi dite parce qu'on partageait les chances] (Pascal, Le Triangle arithmétique ds OEuvres, éd. J. Chevalier, p.115). III. Détermination, solution choisie pour résoudre une situation 1. 4equart .iventrer en un parti; prendre un parti (Froissart, op. cit., I, § 232, t.3, p.89; III, § 7, t.12, p.30); 2. fin xves. prendre parti «adopter résolument une décision» (Commynes, op. cit., t.3, p.215); ca 1590 prendre parti de + inf. (Pascal, Pensées, 333 ds OEuvres, éd. citée, p.1171); 1664 prendre son parti «se résigner» (Molière, Princesse d'Elide, V, 3); 1667 prendre le bon parti (Boileau, Satires, VIII ds OEuvres, éd. F. Escal, p.45); 1798 c'est un parti pris (Ac.). IV. Groupe à part. 1. Groupe de personnes unies contre d'autres en raison de leurs opinions communes 1415 (Procès de Jean Fusoris, éd. L. Mirot ds Mém. Société hist. Paris t.27, 1900, p.175: dit... que... au Roy, a nul Angloys, ne à aultres de leur parti ou aliance il n'a point rescript); 1465, 21 oct. tenir le parti de (quelqu'un) (Lettres de Louis XI, éd. J. Vaesen et E. Charavay, t.3, p.2) ; 1606 suyvre le parti d'aucun (Nicot); 1636 prendre le parti de (quelqu'un) (Corneille, Cid, II, 7); 1640 se mettre du parti de (quelqu'un) (Id., Cinna, III, 4); 1688 esprit de parti (La Bruyère, Caractères, De l'homme, § 63 ds OEuvres, éd. J. Benda, p.311); 1798 homme de parti (Ac.); 2. 1606 «ensemble de personnes ayant des aspirations communes» estre du parti des gens de bien (Nicot); 3. 1619 «groupe organisé de citoyens ayant les mêmes convictions politiques» (F. Bacon, Les Essais politiques et moraux, trad. de I. Baudoin, p.149 ds Mack. t.1, p.69); 4. «groupe de soldats détachés pour accomplir une mission» [cf. Pomey 1671]; de là 1655 faire parti «faire un coup de main» (Molière, Étourdi, III, 6). Part. passé masc. subst. de partir1*; a servi à traduire le lat. pars, plur. partes «parti politique». Le sens I 2 parce que le blason ainsi nommé portait des armes parties. Pour la formation de sens III, spéc. III 2, v. L. Foulet ds Romania t.69, 1946-47, pp.145-73. Fréq. abs. littér.: 11546. Fréq. rel. littér.: XIXes.: a) 18234, b) 13574; xxes.: a) 12764, b) 14349. Bbg. Archit. 1972, p.22. _Bäcker 1975, p.245. _Dub. Pol. 1962, pp.366-367. _Greive (A.). Frz. part, partie, parti. Bonn, 1961, pp.146-173. _Quem. DDL t.11 (Comp.); 19. _Rabotin (M.). Le Vocab. pol. et socio-ethnique à Montréal de 1829 à 1842. Paris, 1975, p.58, 59, 63, 64. _Vardar Soc. pol. 1973 [1970], pp.280-282.