Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
PARTHÉNON, subst. masc.
A. − ANTIQUITÉ
1. [P. anal. avec le temple d'Athéna Parthénos (Minerve) situé sur l'Acropole d'Athènes] Tout temple grec dédié à une divinité féminine, maternelle. Les parthénons superbes. La sculpture grecque (...) mettra un siècle (...) à s'installer au fronton des parthénons définitifs pour y devenir l'éducatrice des poètes et après eux des philosophes (Faure, Hist. art., 1909, p.82):
. Alors Phidias transporte dans le marbre le balancement de la vie. Alors, l'homme est mûr pour la liberté (...). Alors, de toutes les acropoles, sortent des parthénons. Le chef de la démocratie les inspire, le peuple y travaille, le dernier des tailleurs de pierre reçoit le même salaire que l'architecte Ictinos et le sculpteur Phidias. Faure, Hist. art., 1909, p.96.
2. Vieilli. Appartement des filles qui, chez les Grecs, était l'endroit de la maison le plus reculé. (Ds Besch. 1845-46, Lar. 19e, Littré, Guérin 1892).
B. − P. ext. Tout temple qui s'inspire du modèle architectural du Parthénon. Venise a trempé sa force et sa grâce dans une sorte de marée matérielle enivrante et trouble, ainsi qu'un monde où monteraient, du sein d'une nature tropicale, des alcazars et des mosquées, des temples hindous, des parthénons, des cathédrales (Faure, Hist. art., 1914, p.426).
Prononc. et Orth.: [paʀtenɔ ̃]. Att. ds Ac. 1762-1878. Étymol. et Hist.1. 1721 parhénone «temple d'Athéna» (Trév. t.4, Add.); 1762 parthénon (Ac.); 2. 1721 parthénone «appartement des jeunes filles» (Trév. t.4, Add.); 1771 parthénon (Trév.). Empr. au gr. π α ρ θ ε ν ω ́ ν «appartement des jeunes filles; temple d'Athéna», de π α ρ θ ε ́ ν ο ς «vierge». Bbg. Born. 1967, p.II, 61.