| PARFUMERIE, subst. fém. A. − Au sing. Fabrication et commerce des parfums et, p. ext., des produits de beauté ou de toilette. Les baleines sont une véritable mine de produits alimentaires et industriels: elles fournissent de l'huile utilisée pour la fabrication de la margarine et des savons (...) du spermaceti et de l'ambre gris pour la parfumerie, des fanons ou des dents pour des produits divers (Le Masson, Mar., 1951, p.121). B. − Usine ou laboratoire où l'on crée et fabrique, commerce où l'on présente et vend ces divers produits. Huileries et savonneries de Marseille, parfumeries de Grasse (Albitreccia, Gds moyens transp., 1931, p.50). C. − Produits de cette industrie et de ce commerce. Puis il alla dans trois magasins acheter la parfumerie la plus rare (Flaub., Éduc. sent., t.2, 1869, p.95).En désespoir de cause, il résolut d'accepter. Représentant en parfumerie: voilà dont il rirait bien, plus tard (Arland, Ordre, 1929, p.127): . Je suis entré chez l'Empereur sur les onze heures; il faisait sa toilette, et passait en revue, avec son valet de chambre, plusieurs échantillons de parfumeries et d'odeurs envoyés d'Angleterre; il s'informait de tous, n'en connaissait aucun, et riait fort de sa crasse ignorance, disait-il.
Las Cases, Mémor. Ste-Hélène, t.1, 1823, p.983. − P. métaph. Les armes de Satan c'est la parfumerie De l'écrivain disert et c'est la sucrerie De l'écrivain amer (Péguy, Tapisserie Ste-Genevièveet J. d'Arc, 1913, p.72). D. − Ensemble de la profession des parfumeurs. Syndicat de la parfumerie. (Dict. xxes.). Prononc. et Orth.: [paʀfymʀi]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1. 1802 «fabrication et commerce des parfums, cosmétiques, etc.» ([S. Flick], Nouv. dict. fr.-all. et all.-fr.); 2. 1811 «magasin où l'on vend ces produits» (Jouy, Hermite, t.1, p.177); 3. 1823 désigne ces produits eux-mêmes (Las Cases, loc. cit.). Dér. de parfum*; suff. -erie*. Fréq. abs. littér.: 96. |