| PARFONDRE, verbe trans. ÉMAUX, CÉRAM., PEINT. Faire fondre uniformément ensemble en mêlant (des couleurs, des oxydes métalliques colorants) au verre ou à l'émail. [Dans] les faïences consumées (...) l'émail bleu (...) est plus dur que les couleurs ordinaires et exige pour se parfondre une température plus élevée (Al. Brongniart, Arts céram., t.1, 1844, p.562).Dans la peinture dite sur pâte, il n'y a plus superposition de fondant, les couleurs ont par elles-mêmes la fusibilité voulue pour se parfondre complétement au feu de peinture (A. Wurtz, Dict. chim., t.1, vol. 2, 1870, p.1225).− Empl. part. passé à valeur d'adj. [P. anal.] Léonard de Vinci a traité toutes ses peintures d'une touche égale, unie et parfondue (Ch. Blanc, Gramm. arts dessin, 1876, p.575). Prononc. et Orth.: [paʀfɔ
̃:dʀ
̥], (il) parfond [paʀfɔ
̃]. Att. ds Ac. dep. 1798. Conjug. v. fondre. Étymol. et Hist. 1389 (Philippe de Mézières, Songe du vieil pélerin, I, 4, Ars. 2682 ds Gdf. [éd. G. W. Coopland, I, 203: fondu]). Comp. de par2* et de fondre1*. |