| PAREUR, -EUSE, subst. A. − Subst. masc. et fém. 1. [Corresp. à parer1I A] Celui, celle qui pare, orne, embellit. Entrent les pareuses des morts, en deux groupes (Claudel,Tête d'Or,1890, 2epart., p.114).V. fioritureur ex. de E. de Goncourt. 2. [Corresp. à parer1II] TECHNOL. Celui, celle qui prépare, donne le dernier apprêt à quelque chose. Pareur de cuir; pareur à la machine. Briquet a fait connaître la fréquence de l'obésité chez certains ouvriers d'Armentières, les «pareurs» qui encollaient le fil dans les tissages de toile (Le Gendre dsNouv. Traité Méd.fasc. 71924, p.322).Une équipe comprenait une douzaine de personnes, à savoir un ouvreur ou chef d'équipe, deux souffleurs, un pareur (...), deux cueilleurs et de trois à six gamins (qui pouvaient d'ailleurs être de vieux ouvriers!) (Cl. Duval, Verre,1966, p.60). − En appos. Mégissier pareur (Ac. 1935). B. − Subst. fém. Machine servant à parer (les draps, les peaux). (Dict.xixeet xxes.). Prononc. et Orth.: [paʀoe:ʀ], fém. [-ø:z]. Ac. 1878: pareur; 1935: pareur, -euse. Étymol. et Hist.1. 1250 pareur «ouvrier chargé de parer et de fouler les draps» (doc. ds De Poerck t.2, 646); xives. pareur de cuir (Livre des Esches, ms. Chartres 411, fo80 vods Gdf.); 2. 1894 pareuse «machine à parer les étoffes» (Sachs-Villatte, Französisch-deutsches Supplement-Lexicon ds Quem. DDL t.20). Dér. de parer1*; suff. -eur2*. |