| PARASANGE, subst. fém. MÉTROL. ANC. Mesure de distance chez les anciens Perses (mais aussi chez les Égyptiens et dans une grande partie de l'Asie) et qui équivalait à environ cinq mille mètres. Long de un, plusieurs parasange(s). Ainsi les mahométans désignent l'univers par une ville qui a douze mille parasanges de tour, et dans laquelle il y a douze mille portiques (Dupuis, Orig. cultes, 1796, p.588).Si l'on mettait bout à bout les lieues, les parasanges et les li que j'ai marchés ou chevauchés, on déroulerait un beau ruban et de couleur merveilleuse (Arnoux, Suite var., 1925, p.142).Et tout à coup tu m'es arrivée de par derrière, tu as surgi à mon côté, pendant que je recomptais les étapes et les parasanges (Claudel, Tobie et Sara, 1940, III, 1, p.1263).Rem. ,,Plusieurs auteurs font ce mot masculin, comme les Grecs`` (Lar. 19e-Lar. encyclop.). Prononc. et Orth.: [paʀasɑ
̃:ʒ]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1532 (Rabelais, Pantagruel, chap.XV, éd. V.-L. Saulnier, p.126). Empr. au gr.
π
α
ρ
α
σ
α
́
γ
γ
η
ς masc., lui-même empr. à l'a. persan, cf. le m. persan frasang et le persan mod. farsang, ferseng (Frisk t.3, p.167 et Klein Etymol.). |