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PARALOGISME, subst. masc.
LOG., PHILOS. Faute involontaire de raisonnement car se fondant sur des prémisses fausses. Si ses calculs [du comité des finances] se trouvaient inexacts, (...) ses raisonnements de perpétuels paralogismes, j'aurais certes, à mon tour, le droit d'être sévère (Proudhon, Révol. soc., 1852, p.264).Dans son réquisitoire, d'une subtilité non exempte de quelques paralogismes, contre la médiation démoniaque, Augustin égratigne distraitement ceux qui confient cette fonction aux anges ou bons démons (Philos., Relig., 1957, p.36-4).C'est à l'expérience seulement que les règles de raisonnement ont pu s'élaborer au point d'inspirer une complète confiance; avant qu'elles pussent être considérées comme au-dessus de toute discussion, il a fallu nécessairement passer par bien des tâtonnements et des paralogismes (Bourbaki, Hist. math., 1960, p.24).
En partic. [Chez Kant] Paralogismes de la raison pure, paralogismes transcendantaux. Raisonnements par lesquels on passe ,,subrepticement d'un usage empirique d'un concept à un usage transcendant et [qui] sont à la base des démonstrations de la psycho[logie] rationnelle (substantivité et simplicité de l'âme, personnalité du sujet et idéalité du rapport avec le monde externe)`` (Aur.-Weil 1981).
Prononc. et Orth.: [paʀalɔ ʒism̭]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1380 (Roques t.2, no8761). Empr. au gr. π α ρ α λ ο γ ι σ μ ο ́ ς «faux raisonnement, argumentation captieuse, paralogisme». Fréq. abs. littér.: 41.