| PARAFOUDRE, subst. masc. TECHNOLOGIE A. − Vieilli. Synon. de paratonnerre. (Dict.xixeet xxes.). − P. métaph. En supposant même que les ordres [religieux] durs aient autant besoin que les autres de réformes, ils n'en étaient pas moins d'utiles parafoudres (Huysmans,Oblat, t.2, 1903, p.200). B. − ,,Dispositif limiteur de tension destiné à protéger les lignes aériennes ou les antennes contre les surtensions de la foudre ou des décharges orageuses`` (Électron. 1963-64). Les parafoudres, vraies soupapes de sûreté, évitent une surélévation de tension capable de compromettre les isolants (Soulier,Gdes applic. électr., 1916, p.106).Le plus simple des parafoudres est le parafoudre à peignes. Il se compose d'une lame en laiton dont un côté est taillé en dents de scie (peigne) et relié d'une part à la ligne, et d'autre part aux appareils (A. Leclerc,Télégr. et téléph., 1924, p.119). Prononc. et Orth.: [paʀafudʀ
̥]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist.1. 1783 «paratonnerre» (Bachaumont, Mém. secret pour servir à l'hist. de la république des lettres en France, t.22, p.63); 2. 1842 (Mozin-Biber). Formé de l'élém. para-2* et de foudre1*. |