| PARACENTÈSE, subst. CHIR. ,,Ponction ou ouverture d'une cavité pour évacuer le liquide anormal qui s'y trouve`` (Lar. Méd. t.3 1972). Aiguille à paracentèse; paracentèse de la cornée, du péricarde, du péritoine, du tympan, du sinus maxillaire. L'hydropisie de poitrine ne fait qu'augmenter, les accidens deviennent pressans, et il ne reste de ressource que dans la paracenthèse de la poitrine, opération la plupart du temps inutile, parce qu'on s'y décide trop tard (Geoffroy,Méd. pratique,1800, p.239).Si on ne pratique pas la paracentèse pour donner issue au pus, ce tympan se perfore spontanément (P. Ménétrier, M. Stévenin dsNouv. Traité Méd.fasc. 11926, p.203).L'usage... habituel... est la ponction du ventre... ou paracentèse abdominale... L'on perce un trou au niveau des deuxièmes côtelettes, l'on y introduit l'extrémité d'une canule ad hoc, et l'on pompe... afin de retirer la trop grande quantité de sérosité qui se trouve accumulée dans la poche hydrique... (Martin du G.,Gonfle,1928, I, 3, p.1180).Prononc. et Orth.: [paʀasε
̃tε:z]. Att. ds Ac. 1762. Étymol. et Hist. 1575 (Paré, OEuvres complètes, éd. J.-F. Malgaigne, t.1, p.396a). Empr. au lat. paracentesis, de même sens que le fr., gr. π
α
ρ
α
κ
ε
́
ν
τ
η
σ
ι
ς «id.», π
α
ρ
α
κ
ε
ν
τ
ε
́
ω de «piquer sur le côté, faire une ponction». |