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PARABOLIQUE1, adj.
Rare, littér. [Corresp. à parabole1A]
[En parlant le plus souvent d'un mode d'expression] Qui est relatif à la parabole, qui utilise la parabole. Enseignement, prophétie, récit, sentence parabolique. Lorsqu'ils me parlaient de lui d'un ton sérieux, je ne les comprenais plus, et je m'imaginais qu'ils prenaient ce sujet comme une sorte de texte parabolique pour me démontrer les avantages de l'éducation (Sand, Mauprat, 1837, p.123).[Le prophète] a des extases, des visions de Dieu. Dans cet état, il s'exprime en vers paraboliques (Renan, Hist. peuple Isr., t.1, 1887, p.380).Le langage parabolique est (...) de telle nature que chacun en reçoit profit et science, selon sa disposition d'esprit, sa foi dans le Christ et sa connaissance des choses divines (Knabenbauer, Évang. sec. Matth., t.1, 1892, p.519 ds Bible 1912).
[En parlant d'un mode d'interpétation] Explication parabolique. Chaque parabole a nécessairement un sens littéral qui sert de point d'appui au sens parabolique (...). Il importe donc tout d'abord de bien saisir le sens littéral de la parabole. (...) le sens littéral une fois fixé, le sens parabolique doit être cherché, à l'aide de la clef qui est fournie soit par la parabole elle-même, soit par le contexte (Bible1912).
En partic. Poésie parabolique. Poésie dans laquelle, d'après Bacon, on trouve toutes les allégories et les mythes de l'Antiquité. Bacon divise l'histoire en naturelle et civile; la poésie, en narrative, dramatique et parabolique (Cournot, Fond. connaiss., 1851, p.501).
REM.
Paraboliquement, adv.,rare. D'une manière parabolique. S'exprimer, parler paraboliquement. Toutes choses universellement au ciel et sur la terre appartiennent au fils de Dieu, et par conséquent elles n'ont d'autre raison d'être que de le manifester, soit symboliquement par leur forme, soit paraboliquement par leur opération (Claudel, Poète regarde Croix, 1938, p.222).
Prononc.: [paʀabɔlik]. Étymol. et Hist. Début du xvies. (Roman des trois pèlerinages ds Mél. M. Roques, 1946, p.99). Empr. au b. lat. parabolicus, de même sens (ives. ds Blaise Lat. chrét.), gr. π α ρ α β ο λ ι κ ο ́ ς «propre à servir de terme de comparaison», dér. de π α ρ α β ο λ η ́ (v. parabole1).