| PAR1, prép. I. − [Sens spatial] A. − [Le compl. désigne le lieu ou le point de passage obligés d'un parcours, d'une trajectoire, du regard] 1. [Par + subst. actualisé ou nom propre de lieu]Passer, revenir par Paris; passer l'argent par le guichet; regarder par la fenêtre. On y sentait tout un réseau sous-jacent de filets liquides qui, par quelque faille souterraine, devaient s'épancher vers la rivière (Verne, Île myst., 1874, p.46).On descendait à la mer par un escalier de pierre, pratiqué dans la digue (Mirbeau, Journal femme ch., 1900, p.133).L'air ne se renouvelle que par deux vasistas haut placés (Romains, Hommes bonne vol., 1932, p.51).Je prenais par de petits chemins, à cause des gendarmes (Triolet, Prem. accroc, 1945, p.253). − [Dans des expr. figées, avec un subst. actualisé ou non] Par les quatre chemins, par voies et chemins (v. chemin I A 2); par monts et par vaux (v. mont I B). ♦ Par côté (rare). De côté. Mais l'empereur, qui me voyait par côté, m'a demandé de qui était la lettre qu'on m'avait remise (Las Cases, Mémor. Ste-Hélène, t.1, 1823, p.406). − MAR. Dans la direction de (le repère étant pour l'observateur soit une partie du navire, soit un point éloigné). Un objet est vu ou relevé par le bossoir, par le travers, par la hanche, lorsqu'il est vu dans la direction du bossoir, du travers, de la hanche. Deux amers, deux objets sont l'un par l'autre, lorsqu'ils sont dans le même alignement, tous les deux, avec l'oeil de l'observateur (Bonn.-Paris1859). 2. [Par + compl. prép. de lieu]Je vais la prendre au marché, et de là, tous les deux, nous reviendrons par chez toi (Scribe, Varner, Mariage raison, 1826, i, 8, p.391).Entendons-nous, la ville des gens bien. Car il y a des cabarets (...), et par derrière la petite église, dans le haut de la ville, une maison qu'on appelle le «panier fleuri» (Aragon, Beaux quart., 1936, p.10).V. aussi delà II A 1 et 4, derrière1I A 3, dessous1I B 2, dessus1I B 2, devant1I A 2, devers. 3. [Par + adv. (ou loc. adv.) de lieu]Viens par ici; passe par là. Minouflet leva son couteau: −Si on veut; Moët a des vignes par là-haut, il en a sur Villers, il en a sur Rilly (Hamp, Champagne, 1909, p.113). − Par ci... par là, par ici... par là. V. ci1B 2, ici A 1 b. − Par derrière, par devant, etc. La cathédrale est peu accessible. Très pittoresque par derrière [= vue de derrière], lorsqu'on l'aperçoit à travers une large arcade, tout à jour (Michelet, Journal, 1835, p.178).La lune entre les ifs faisait luire sa corne; De grands nuages noirs couraient sur le ciel morne Et passaient par devant (Gautier, Comédie mort, 1838, p.14): 1. Elle domine un grand étang immobile avec des nénufars, et une série de collines uniformément boisées qui font par derrière un horizon sans âge.
Loti, Mon frère Yves, 1883, p.196. − Par en bas, par en dessous, par en haut. La chambre était sombre, emplie de nuit par en haut (Jouve, Paulina, 1925, p.42).Les flammes rouges de ces torches éclairent par en dessous le visage des joueurs (Vercel, Cap. Conan, 1934, p.22): 2. la fée: (...) Dans ce pays-là, les pauvres votaient l'impôt, les riches le payaient... jacques: Alors, c'était la tyrannie de la multitude, le despotisme par en bas.
Ménard, Rêv. païen, 1876, p.171. − Par là-dessus. Les montagnes bleues des Vosges conservaient à leur sommet quelques plaques blanches presque imperceptibles, et par là-dessus s'étendait le ciel immense (Erckm.-Chatr., Ami Fritz, 1864, p.39).Au fig. Et le pauvre garçon, par là-dessus, avait des inquiétudes d'argent! (Flaub., MmeBovary, t.2, 1857, p.51). B. − À l'intérieur d'un espace délimité, d'une aire. Marcelli (à la Corilla). −Oui, belle dame (...). Il y a par la ville un cavalier qui se vante d'avoir aussi obtenu de vous une entrevue pour ce soir (Nerval, Chât. Bohême, 1853, p.45).Tandis qu'un crieur appelle les équipages royaux par la cour mouillée et luisante, c'est plaisir d'entendre toute cette aristocratique société caqueter avec animation (A. Daudet, Rois en exil, 1879, p.302). − [Fréq. avec l'adj. tout; v. l'adv. partout]Grâce à l'industrie attrayante, l'esclavage va être supprimé par toute la terre (Fourier, Nouv. monde industr., 1830, p.3).Par toute l'église, ces nervures se rallient à un fleuron (Michelet, Journal, 1835, p.207).Ce vent d'est, continu comme un courant, je le sens sur moi, par tout mon corps (Rivière, Corresp.[avec Alain-Fournier], 1907, p.86): 3. Le professeur (...) couvrant d'un linge blanc le membre séparé du corps, le fait circuler de mains en mains par tout l'amphithéâtre, pour que les élèves l'examinent...
Musset, Confess. enf. s., 1836, p.3. − Synon. de parmi (littér.).Quant aux autres leur public n'est guère recruté que par le peuple et la demi-bourgeoisie (Taine, Notes Anglet., 1872, p.286).Et les oiseaux ont peur des hommes fous par les branchages noirs et nus que l'hiver blanc dégrime où les nids sont pareils aux bonheurs envolés (Aragon, Crève-Coeur, 1941, p.20). − [Dans des loc. prép.] ♦ Par le devant de (rare; usuel sur le devant de). J'ai deux longues tresses par le devant de mon corps (M. Duras, L'Amant, Paris, éd. de Minuit, 1984, p.23). ♦ Par le travers de (rare; usuel à travers). Ce coup de foudre par le travers de Syra qui a fait de mon mât une écharde (Claudel, Protée, i, 2, 1927, p.358). C. − Synon. de à. 1. MAR. Couler, envoyer un navire par le fond. V. fond I B 1 ex. 5 et 6.[Drake] mouilla dans le havre d'une île (...) par vingt brasses d'eau (Voy. La Pérouse, t.1, 1797, p.83). 2. Par terre*. II. − [Sens temporel] A. − [Le compl. désigne l'intervalle temporel dans lequel se déroule un procès] Par une belle après-midi d'été; par les temps qui courent. C'était par une triste nuit. L'aile des vents battait à ma fenêtre; J'étais seul, courbé sur mon lit (Musset, Nuit déc., 1835, p.96).Par les jours de soleil il faisait rouler devant la porte son large fauteuil pareil à un lit (Maupass., Contes et nouv., t.1, Béc., 1882, p.3).Je l'ai vu... autant qu'on peut voir un homme par un soir un peu sombre, à travers la haie de son jardin (Bernanos, Crime, 1935, p.821). − [Le compl. désigne les conditions atmosphériques] ♦ [Le subst. n'est pas actualisé] Par temps clair, par mauvais temps, par grand vent. −Tempête aussi à Mendoza? −Non. J'ai atterri par ciel pur, sans vent. Mais la tempête me suivait de près (Saint-Exup., Vol nuit, 1931, p.90). ♦ [Le subst. est actualisé] [Il faut] interdire à cette créature si frêle et si délicate, de sortir par le mauvais temps (Balzac, Physiol. mar., 1826, p.142).Nous naviguons délicieusement par un vent favorable qui nous pousse entre le cap Matapan et l'île de Cérigo (Lamart., Voy. Orient, t.1, 1835, p.100).Par les très grands froids, elles ajoutent une toque assortie (Colette, Sido, 1929, p.16). B. − [Dans des loc. adv.] − [Par + subst.] ♦ Tout par un coup (région. (Bourgogne, Auvergne, Provence) au lieu de tout d'un coup). Un soir vers les six heures, on a entendu, tout par un coup, en bas, comme une noix qu'on écrase entre les dents (Giono, Regain, 1930, p.18). ♦ Par le passé. Synon. de dans le passé.Elle put continuer son travail comme par le passé (Triolet, Prem. accroc, 1945, p.10). ♦ Par la suite. Synon. de ensuite.[Les oeuvres] que vous ferez paraître par la suite; car je prends l'engagement d'en publier tous les ans un volume (Jouy, Hermite, t.1, 1811, p.x).Si je vous revois par la suite et dès demain, sera-ce jamais sous vos couleurs d'hier? (Sainte-Beuve, Volupté, t.2, 1834, p.31). − Par après. V. après I C. − Auparavant*. III. − [Sens itér. ou distributif] A. − [Le compl. exprime l'idée d'une répartition discontinue à l'intérieur d'une totalité, d'un processus global; le subst. n'est pas actualisé] 1. [Le subst. désigne une portion d'espace] Par endroit(s). Par place, de larges mares de sang violet et gluant restent figées (Bordeaux, Fort de Vaux, 1916, p.180): 4. Les hommes livrent leur âme, comme les femmes leurs corps, par zones successives et bien défendues.
Maurois, Climats, 1928, p.13. 2. [Le subst. désigne un segment de temps] Par instant(s), par intervalle(s), par moment(s). La nuit n'était pas très sombre: derrière des nuages bas, blanchâtres, la lune glissait, se montrant par intermittences (Daniel-Rops, Mort, 1934, p.3). 3. [Le subst. désigne un fragment, un élément discret] Par accès, par à-coups, par bonds, par bribes, par étapes, par lots, par rafales, par vagues. J'entendais sortir par bouffées, de la noire coupole du couvent grec, les échos éloignés et affaiblis de l'office des vêpres (Lamart., Voy. Orient, t.2, 1835, p.52).Déjà entre les maisons j'apercevais par éclairs le fleuve (Rivière, Corresp.[avec Alain-Fournier], 1907, p.201).La falaise de maisons, à droite, se décrochait par élans successifs, du même mouvement que l'escalier (Romains, Hommes bonne vol., 1932, p.184): 5. Au sortir de ma nuit première, mon esprit ne s'est pas éclairé progressivement, par lueurs graduées; mais par jets de clartés brusques − qui devaient dilater tout à coup mes yeux d'enfant...
Loti, Rom. enf., 1890, p.1. − Plus rare, au sing. [Le Tibre] roule comme un fleuve infernal à travers sa campagne maudite. On entend des soupirs qui sortent par bouffée des rocailles de Roma-Vecchia (Quinet, All. et Ital., 1836, p.181).Petypon, gagnant par étape jusqu'à lui au fur et à mesure de ses questions (Feydeau, Dame Maxim's, 1914, i, 21, p.24).On dirait des chevreaux, mais déjà cornus et qui dardent par saccade un très long aiguillon violâtre (Gide, Voy. Congo, 1927, p.687). − [Le subst. désigne un certain ordre] Mettre par ordre alphabétique; ranger par cotes. 4. Tours du type sous par sous, minute par minute [Par exprime le cumul, la progression] Synon. après.[Une notice] dans laquelle est indiqué, page par page, et fort au long, tout ce que le sieur Furia y a pu remarquer (Courier, Lettre à M. Renouard, 1810, p.254).Le journal de sa vie reparut devant moi; je pouvais compter, jour par jour, les battements de ce noble coeur (Musset, Confess. enf. s., 1836, p.163).Nulle poésie n'eût égalé à ses yeux les pages arides [de Spinoza], lues mot par mot, avec une patience sauvage (Bernanos, M. Ouine, 1943, p.1472). 5. Par deux, trois, etc. fois. [Par exprime l'enchaînement, la successivité] Les plus malins trichaient là-dessus. Ils les embrassaient par deux fois. Les femmes protestaient à grands cris, mais après coup seulement (Guèvremont, Survenant, 1945, p.118).V. aussi fois I A 2. Rem. Rare, par ajouté à un compl. circ. de temps non prép. à valeur distributionnelle. Dans un temps où, par chaque matin, il se lève un nombre incommensurable de cerveaux affamés d'idées (Balzac, Théor. démarche, 1833, p.614). La maison (...) était si sombre que, par certaines journées, il y fallait de la lumière en plein jour (Balzac, C. Birotteau, 1837, p.175). B. − [Par + inf., après les verbes commencer et finir (et synon.); le tour signifie que le procès désigné par l'inf. ouvre ou clôt un cycle d'actions constituant un tout] ♦ Commencer par, débuter par. On voit pourquoi voulant vendre le pain à très haut prix, il débuta par afficher la crainte que le roi n'eût pas le pouvoir d'empêcher qu'il ne fût cher toute l'année (Marat, Pamphlets, Nouv. dénonc. Necker, 1790, p.184).Il monta à la tribune et débuta par parler de son âge et de sa faible voix. Le silence le plus profond régna à l'instant (Stendhal, L. Leuwen, t.3, 1836, p.232).[La jeune fille des romans de G. Ohnet] commence régulièrement par haïr celui qu'elle aimera (Lemaitre, Contemp., 1885, p.346).V. aussi commencer I A 4 b. ♦ Finir par. (V. aussi finir II C).Et ces troubles finissent par gagner aussi la voix, qui chancelle, qui se précipite, et finalement qui s'abandonne à un élan passionné (Rolland, Beethoven, t.1, 1937, p.171).[Le tour peut aussi signifier que l'action désignée par l'inf. est le résultat d'une série d'actions antérieures] Une série de tâtonnements et d'oscillations qui finissent par pousser à la surface les idées qui réalisent le progrès. [Mais ces idées existaient] (Cl. Bernard, Princ. méd. exp., 1878, p.190). C. − [Par, dans un compl. distributif, indique l'unité supérieure de réf., l'unité de compte] 1. [Le subst. désigne ce qui réunit ou contient un ensemble d'éléments discrets, d'individus] Cinq radis par botte; vingt cigarettes par paquet; quarante élèves par classe; cinq tables par travée; six joueurs par équipe; dix poussins par couvée. 2. [Par + subst. désignant l'unité de compte] Ils se voient deux fois par an; il gagne tant par mois; un dîner à tant par personne, par tête. Leur vitesse peut être évaluée à un demi-noeud par heure (Voy. La Pérouse, t.2, 1797, p.312).Lire des épreuves pour eux, à tant par épreuve, pour soulager leur correcteur (Balzac, Illus. perdues, 1843, p.560). − Par + subst. coll. au plur.Ils arrivent par centaines, par milliers. ♦ Au fig. ou p.hyperb., dans des tours qui expriment une très grande quantité. Il mange les cerises par bocaux; il s'achète des chemises par douzaines, par wagons. − [Tour du type deux par deux, cinq par cinq, etc.] Par séries de deux, de cinq, etc. Aux faisceaux, mes amis, dit le capitaine Puche, quatre par quatre, et en ordre (Benjamin, Gaspard, 1915, p.60). ♦ Elliptiquement. Elle n'avait pas voulu retirer l'argent tout d'une fois. Elle le redemandait par cent francs, pour ne pas garder un si gros tas de pièces dans sa commode (Zola, Assommoir, 1877, p.486). − [Le compl. en par désigne le diviseur ou le multiplicateur] Diviser 325 par 5; multiplier 325 par 5. IV. − [Sens instrumental] A. − [Le compl. désigne le moyen] 1. [Le subst. désigne un élément matériel, un moyen techn.] Saisir qqn par le bras; appeler les choses par leur nom; venir par le train, par la route; agir par tous les moyens; apprendre la nouvelle par la radio. [Le conduit] s'ouvrant et se fermant par deux planches articulées (Pergaud, De Goupil, 1910, p.205).Ils étayent les berges par des pieux, réduisent les marais par des fascines (Morand, Londres, 1933, p.3).Le galet était plat, sec sur tout un côté, humide et boueux sur l'autre. Je le tenais par les bords, avec les doigts très écartés, pour éviter de me salir (Sartre, Nausée, 1938, p.14). − [Le compl. n'est pas actualisé; il désigne le milieu naturel dans lequel s'effectue le déplacement: par air, par eau, par mer, par voie aérienne, maritime, le moyen de transport ou de communication: par avion, par camion, par courrier spécial, par train, par télex] :
6. En même temps que les secours envoyés par air et par route, tous les soirs, sur les ondes ou dans la presse, des commentaires apitoyés ou admiratifs s'abattaient sur la cité désormais solitaire.
Camus, Peste, 1947, p.1329. 2. [Le subst. désigne ou suggère une action (équivaut souvent à en + gérondif)] a) [Le subst. est actualisé] Interrompre par des éclats de rire (= en éclatant de rire); répondre par un salut courtois (= en saluant courtoisement); obtenir par la force (= en usant de la force); réagir par la fuite (= en fuyant). Son patrimoine dissipé s'était rétabli par un heureux mariage, et par les lentes économies qui se font en province (Balzac, Méd. camp., 1833, p.195).Et voilà que toute cette mascarade se termine par un sermon que vous me faites! (Hugo, L. Borgia, 1833, i, 1repart., 2, p.27).Son grand-père (...) avait amassé des millions par le métier de fermier général des revenus de l'état de Parme (Stendhal, Chartreuse, 1839, p.101).On se vengea par mille farces (Radiguet, Bal, 1923, p.31): 7. Piquoiseau cligne un oeil. Il s'avance vers Honorine et, par une pantomime énergique, exprime qu'il l'étranglerait volontiers.
Pagnol, Marius, 1931, I, 7, p.54. Rem. On rapprochera ces empl. de par + inf., équivalent du gérondif, sorti de l'usage au xviiies. Noter encore qq. vestiges aux xixeet xxes.: [Virgile] le termine [un épisode] par souhaiter que le souvenir de leur amitié dure dans ses vers aussi longtemps que la postérité d'Énée donnera des lois au Capitole (Bern. de St-P., Harm. nat., 1814, p.310). Ce même Horace commence ses satires par reprocher aux hommes qu'aucun d'eux n'est content de son sort (P. Leroux, Humanité, 1840, p.10). [L'endurance du corps humain] dont M. P.-K. Hartmann tirait bon profit par maintenir trois cents hommes en vie de taupe dans les trous du sol crayeux (Hamp, Champagne, 1909, p.152). b) [Le subst. n'est pas actualisé; le compl. désigne une méthode, un procédé, une techn., une manière de faire] Remporter la victoire par abandon, par K.O.; régler une facture par chèque; une société par actions; la vente par correspondance; répondre par retour du courrier. La formation de l'embryon par épigénèse (Cournot, Fond. connaiss., 1851, p.200).La barrière récemment peinte pouvait se distinguer vaguement, par contraste avec le fond plus sombre du feuillage (Bernanos, Crime, 1935, p.732).Il se plaisait à croire que tout s'obtient par intrigue ou par entregent (Gide, Geneviève, 1936, p.1359): 8. [Rostropovitch] chante le thème, indique un autre phrasé. On recommence. «Niet, niet», dit-il encore. Il explique non tant avec des mots que par gestes, par chant.
A. Philipeds Le Monde, 16 avr. 1985, p.15, col. 3-4. SYNT. Par alliance (parent), par analogie (raisonner), par comparaison (procéder), par contumace (juger), par décrets (gouverner), par délégation (agir), par écrit (mettre, répondre), par effraction (pénétrer), par faveur (obtenir), par force (obtenir), par gestes (communiquer), par héritage (recevoir), par immersion (mort), par induction (procéder), par omission (mentir), par ordonnances (gouverner), par ouï-dire (savoir), par pensée (pécher), par pendaison (mort), par persuasion (obtenir), par procuration (voter), par trahison (obtenir), par transparence (voir), par ruse (agir, obtenir), par souscription (financer), par surprise (agir, obtenir). En partic. Comme par enchantement, magie, miracle. − Répondre, voter par oui ou par non. En énonçant «oui» ou «non». 3. [Dans des loc. prép. créées à partir de subst. exprimant la médiation] Par l'entremise de, par l'intermédiaire de, par le truchement de. B. − [Par + subst. désignant une pers. ou, dans une invocation, une puissance personnifiée] 1. [Le compl. désigne la pers. qui sert de médiateur ou d'intermédiaire]C'est ce que tout le monde dit, et je ne puis le croire. Struensée est mon protégé, ma créature, c'est par moi qu'il est arrivé aux affaires (Scribe, Bertrand, 1833, i, 6, p.133).Pierre Crittin était cousin du président, par la femme de celui-ci (Ramuz, Gde peur mont., 1926, p.9). − [Avec pron. renvoyant au suj.] Je veux juger par moi-même. Cette habitude d'être heureux par soi qui se communique aux autres (Florian, Fables, 1792, p.5). 2. [Le compl. exprime une invocation] Deuxième Grenadier: Nous allons revoir l'Italie. Demain adieu, Fontainebleau. Premier Grenadier: Par le ciel! que j'en remercie, l'île d'Elbe est un beau climat (Béranger, Chans., t.3, 1829, p.206): 9. oloferno, buvant: Par Hercule! messieurs! Je n'ai jamais passé soirée plus délicieuse. Mesdames, goûtez de ce vin. Il est plus doux que le vin de Lacryma-Christi, et plus ardent que le vin de Chypre. C'est du vin de Syracuse, messeigneurs!
Hugo, L. Borgia, 1833, III, 1, p.150. V. − [Sens causal] A. − [Le compl. désigne une cause de nature psychol. (mobile, intention, trait de caractère); le subst. n'est en gén. pas actualisé] Faire qqc. par acquit de conscience, admiration, ambition, amitié, amour, bêtise, bonté, calcul, caprice, complaisance, curiosité, déférence, défi, délicatesse, égard pour, esprit de, faiblesse, goût, habitude, inadvertance, instinct, intérêt, jalousie, jeu, lâcheté, mépris, malice, orgueil, passion, peur de, politesse, prudence, pudeur, réaction (contre), souci (de), sympathie, tempérament, tendresse, vanité, vengeance. Qu'est-ce que j'entends dire, seigneur Gennaro? Que ce que vous avez fait ce matin, vous l'avez fait par étourderie et bravade, et sans intention méchante (Hugo, L. Borgia, ii, 1repart., 1833, 5, p.107).J'ai été arrêté le 15 fructidor et conduit à la Force, jugé le 16, et condamné à mort d'abord, et puis à la déportation par bienveillance (Vigny, Serv. et grand. milit., 1835, p.50).La femme du sergent (...) en avait pris quelques-uns sous sa protection particulière, par pitié, les avait fait venir dans l'enclos avoisinant sa case, les avait réchauffés et nourris (Gide, Voy. Congo, 1927, p.810). − [Le subst. est actualisé, parce que déterminé par un adj.] Ah! Vous voilà donc! s'écria Pauline en tournant la tête et se levant par un naïf mouvement de joie (Balzac, Peau chagr., 1831, p.218).Nous avions imaginé, par quelque réminiscence romanesque, que je serais régulièrement à minuit sous une de ses fenêtres (Sainte-Beuve, Volupté, t.2, 1834, p.86).Chaque jour, un autre mot, un autre regard, par une impression contraire, me rejetaient dans l'incertitude (Musset, Confess. enf. s., 1836, p.315).Et puis, il était, de tempérament, un aristocrate. (...) il s'était tenu éloigné de la foule, par une délicatesse instinctive de corps et d'âme (Rolland, J.-Chr., Buisson ard., 1911, p.1257).Par une obscure superstition, il ne voulait pas blesser le pasteur (Malraux, Cond. hum., 1933, p.301). B. − Synon. de en raison de, à cause de.La réunion ordinaire a eu lieu chez moi. Il ne s'y est rien dit de remarquable. Beyle, par son babil et ses paradoxes, étourdit et ennuie tous mes jeunes gens (Delécluze, Journal, 1825, p.151).Toutes les femmes qui ont fait ce que l'on nomme des fautes sont remarquables par la rondeur exquise de leurs mouvements (Balzac, Théor. démarche, 1833, p.631).Mais, par ce choix même, l'inconséquence de Louis XVI éclatait (Bainville, Hist. Fr., t.2, 1924, p.9): 10. Est-ce parce qu'elle avait la tête nue, ou bien par l'impression de son allure si naturelle, mais jamais portrait de femme ne me parut être chez lui autant que celui-là, dans ce logis.
Maupass., Contes et nouv., t.1, Portrait, 1888, p.628. − Rare. [Le subst. désigne une pers.] L'amour qu'il me portait ne pouvait être pris à la légère (...). Il pouvait souffrir par moi plus que par n'importe qui (Sagan, Bonjour tristesse, 1954, p.162). − [Dans des expr. figées] ♦ Par cela, par là (souvent soulignés par seul, même). Un homme qui n'est pas un grand génie sans doute, mais qu'on doit respecter, par cela seul qu'il est malheureux (Chateaubr., Essai Révol., t.1, 1797, p.8).Un amour réel, dessiné, accompli et limité par là-même (Mounier, Traité caract., 1946, p.152): 11. [Voici une] remarque que nous avons faite: c'est que, dans les livres d'aujourd'hui, on emploie beaucoup d'adjectifs, et que nous croyons que les auteurs se font par là un tort considérable.
Musset, Lettres Dupuis Cotonet, 1836, p.657. ♦ Par le fait (que) (pop.). Synon. de de ce fait, du fait que.Le Plombier: Toujours pour le même motif. Une sorte d'engorgement dans les tuyaux. Le métal s'a trouvé trop faible; la pression va, par le fait, où c'est qu'elle ne rencontre pas de résistance (Tr. Bernard, M. Codomat, 1907, i, 1, p.138).V. aussi fait B 1 b. ♦ Par cette raison, par ce motif, par la raison que (vieilli; usuel pour cette raison, pour ce motif, pour la raison que). Et vous voulez me dépouiller de la part que je dois avoir, comme vous, dans l'administration de la chose publique, et cela par la seule raison que vous êtes plus riches que moi! (Robesp., Discours, Marc d'argent, t.7, 1791, p.165).Plusieurs émigrés ont pris ce parti par le même motif (Sénac de Meilhan, Émigré, 1797, p.1622).Mais, par la même raison, je ne suis pas garanti de l'erreur, puisque... (Merleau-Ponty, Phénoménol. perception, 1945, p.344). − [Dans des loc. mettant en jeu des subst. ou des cont. impliquant une relation de cause à effet] Par voie de conséquence, par définition, par essence, par nature, par principe, par suite (de). V. conséquence B 2, définition B 2, essence1B 2, nature III A. Rem. Par + inf., comme équivalent d'une prop. causale en parce que ou d'un gérondif à valeur explicative, est sorti de l'usage au xixes. Noter cependant: C'est par les connaître trop bien que notre coeur se dégoûte des objets qu'il a le plus aimés (Stendhal, Hist. peint. Ital., t.1, 1817, p.153). −(...) Vous êtes misanthrope. −Oui, monsieur, par trop aimer les hommes (Stendhal, L. Leuwen, t.3, 1835, p.214). C. − [Dans des loc. adv. assimilables à des adv. de phrase, exprimant une appréciation du locuteur] Par chance, par excellence, par malchance. Par malheur, cette gentillesse de Saint-Gelais va souvent jusqu'à la mignardise (Sainte-Beuve, Tabl. poés. fr., 1828, p.36).Par bonheur le Grec prit la menace en bonne part et profita de l'avis (Mussetds R. des Deux Mondes, 1832, p.779). VI. − [Par introduit un compl. d'agent] A. − [Dans une tournure passive] 1. [Le subst. désigne une pers.] L'exploitation de l'homme par l'homme. Cet inventaire doit être par elle affirmé sincère et véritable, lors de sa clôture, devant l'officier public qui l'a reçu (Code civil, 1804, art. 1456, p.267).Là [dans la peinture], il le trouvait pleinement réalisé par les Primitifs, cet idéal! (Huysmans, Là-bas, t.1, 1891, p.13). 2. [Le subst. désigne un inanimé] Une méthode confirmée par l'expérience. Il se sentait gagné par les larmes (Stendhal, Rouge et Noir, 1830, p.455). B. − [Dans une tournure factitive après faire, laisser ou après un verbe de perception + inf.]Entendre raconter qqc. par qqn. Une grisette qui avait fait des enfants avec tout le monde, et qui s'est fait épouser par le premier marchand de laines de Toulouse (Soulié, Mém. diable, t.1, 1837, p.73).Il ne faut pas non plus se laisser illusionner par le nombre de ces témoins (Vidal de La Bl., Princ. géogr. hum., 1921, p.153). Rem. gén. Par se combine avec d'autres outils gramm. V. à la nomencl. ailleurs (par-), contre (par contre), conséquent (par-), par3(de-), parce que, parfois, partout. Prononc. et Orth.: [pa:ʀ]. Homon. part et formes de partir. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist.I. Exprime le moyen ou la manière A. La manière 1. 842 (Serments de Strasbourg ds Henry Chrestomathie, p.2, 5: Si salvarai eo cist meon fradre Karlo [...] si cum om per dreit son fradra salvar dift); fin xes. (Passion, éd. D'Arco Silvio Avalle, 336: cho sab per ver); ca 1050 (St Alexis, éd. Chr. Storey, 26: par grant humilitet; 159: par bone volentet; 180: par nule guise); ca 1100 (Roland, éd. J. Bédier, 39: par honur e par ben; 977: par giu); 2. l'idée de manière est appliquée à la répartition dans le temps ou dans l'espace (empl. distributif) a) ca 1100 par uns e uns (Roland, 2190: Par uns e uns les ad pris le barun); 1160-74 (Wace, Rou, éd. A. J. Holden, III, 823: Par vinz, par trentaines, par cenz Unt tenu plusurs parlemenz); b) 1119 (Philippe de Thaon, Comput, 2085 ds T.-L.: Par quatre feiz sis hures Ço sunt vint e quatre hures); 1174-76 (Guernes de Pont-Ste-Maxence, St Thomas, 1284, ibid.: Par dous feiz i fu pris [le sanglier]); c) 1119 devisez par (Philippe de Thaon, op. cit., 2830, ibid.: Treis cenz seissante jurs E cinc at [l'an] en sun curs. Se cez jurz [...], Par trente devisez, Cinc en i remaindrunt); d) 1174-76 par pieces detrenchier (Guernes de Pont-Ste-Maxence, op. cit., 4667, ibid.). B. Le moyen 1. 1remoitié xes. (Jonas, éd. G. de Poerck, 162: Postea per cel edre dunt cil tel dolor aveiet si debetis intelligere les Iudeos chi sicci et aridi permanent negantes filium Dei); 1160-74 entendre par (Wace, Rou, II, 274: Par les eles vermeilles qui a senestre sont Peuz les escus entendre qu'a lor couls porteront); 2. fin xes. (Passion, 93: Et per lo pan et per lo vin Fort saccrament lor commandez; 481: Per toz lengatges van parlan [les apôtres]); ca 1050 numer par sun dreit num (St Alexis, 215); id. depreier par commune oraisun (ibid., 308); ca 1200 commencer par (Guiot de Provins, Bible, éd. J. Orr, 2577: Et per 'fi' commence lor nom: Fisicïen sont apellei); xiiies. (Poire, 1 ds T.-L., s.v. comencier: Amors qui par A se commence); 3. introduit le nom de la puissance, de l'objet invoqués comme garant d'un serment, d'une invocation, d'une supplication fin xies. [ms.] (Sponsus, 86 ds Henry Chrestomathie, p.255a: E preiat las [sinc seros], per Deu lo glorios, De oleo fasen socors a vos!); ca 1100 (Roland, 47-48: Par ceste meie destre E par la barbe ki al piz me ventelet); 4. ca 1245 parent par (Philippe Mousket, Chron., 20151 ds T.-L.: Erent si oncle par la mere). C. Exprimant le moyen ou la manière, régit un inf. ou un gérondif 1. 1160-74 un inf. (Wace, op. cit., II, 848: par estouvoir); ca 1170 (Marie de France, Lais, éd. J. Rychner, Laüstic, 44: E lur aveirs entrechangier E par geter et par lancier); id. (Id., ibid., Chaitivel, 61: Par bel servir e par preier Quidot chescuns mieuz espleitier); 2. fin xiies. un gérondif (Raoul de Cambrai, éd. P. Meyer et A. Longnon, 682: Servi vos ai par mes armes portant). II. Exprime une relation de cause à effet 1. 881 marque le motif, le mobile d'un acte (Ste Eulalie, 29 ds Henry Chrestomathie, p.3: Post la mort et a lui nos laist uenir [Christus] Par souue clementia); 2emoitié xes. (St Léger, éd. J. Linskill,c 102: Cil Evruins molt li vol miel, Toth per enveia...); fin xes. (Passion, 25: Per sua grand humilitad Jesus rex magnes sus monted; 295: De me.t membres per ta mercet), v. parce que; 2. marque l'agent a) «grâce à l'action de; grâce à; du fait de» fin xes. (Passion, 184: Per lui medeps audit l'avem); ca 1050 (St Alexis, 310: D'icel saint hume par qui il guarirunt; 535: Par lui [Alexis] avrum [...] bone aiude; 620: Par cest saint home doüssum ralumer); spéc. devant un pron. pers. par sei «par ses propres forces, de lui-même» 1121-34 (Philippe de Thaon, Bestiaire, 1546 ds T.-L.: Kar, se culchiez esteit [l'éléphant], Par sei ne levereit); b) devant l'agent du passif ca 1050 (St Alexis, 605: Par cel saint cors sunt lur anames salvedes); ca 1100 (Roland, 1927: Que dulce France par nus ne seit hunie). III. Exprime une relation de temps 1. indique la totalité de la durée d'un procès 1remoitié xes. (Jonas, 189: Postea per cel triduanum ieiunium si contrition fisient); fin xes. (Passion, 380: E li petitet e li gran Et qui estevent [dans l'enfer] per mulz anz); déb. xiies. (Benedeit, St Brendan, éd. E. G. R. Waters, 219: Si cururent par quinze jurs); 2. indique la durée dans laquelle s'inscrit un procès ca 1100 (Roland, 163: Li empereres est par matin levet; 2635: par la noit). IV. Exprime une relation de lieu A. Évoque un mouvement 1. de parcours a) à travers un espace plus ou moins déterminé 2emoitié xes. (St Léger, 116: Rex Chilperings il se fud morz; Por lo regnet lo sowrent tost); ca 1050 (St Alexis, 92: Tut le depart [sun aver] par Alsis la citet; 105: E granz deplainz [unt demenet] par tuta la citiet); b) à travers un espace indéterm. fin xes. (Passion, 65: Li toi caitiu per totas genz Menad...); ca 1050 (St Alexis, 79: Drecent lur sigle, laisent curre par mer; 112: par multes terres fait querre sun amfant), v. partout; 2. de traversée fin xes. (Passion, 328: Qui in templum Dei cortine pend, Jusche la terra per mei fend); ca 1150 (Charroi de Nîmes, éd. D. McMillan, 28: Par Petit Pont sont en Paris entré); ca 1160 (Eneas, 53 ds T.-L.: Par un postiz s'en est issuz); p.ext. ca 1170 (Marie de France, op. cit., Guigemar, 583: Par une fenestre les vit); 3. de détour par un lieu ca 1170 (Id., op. cit., Fresne, 250: A un turneiement ala; Par l'abbeïe returna). B. Sans idée de mouvement fin xes. (Passion, 500: Per tot es mund es adhoraz), v. parmi. C. Suggère la partie d'un lieu, d'un être, d'une chose ca 1100 (Roland, 415: Par le puign tint le cunte Guenelun; 466: En sun puign destre par l'orie punt la tint [s'espee]). De la prép. lat. per: sens local (à travers; sur l'étendue de; par-dessus; le long de); sens temp. (pendant, durant; exprimant la répétition dans le temps); notion de moyen (par le moyen, l'entremise de); notion de manière; notion de cause, introduisant le nom de la puissance invoquée dans un serment, une supplication. Fréq. abs. littér.: 341297. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 524539, b) 449550; xxes.: a) 461810, b) 485300. Bbg. Clédat (L.). De et par après les verbes passifs. R. Philol. fr. 1899, t.13, pp.219-239; 1900, t.14, pp.218-233. _ Dessaux (A.-M.). À propos de quatre types de compl. formés avec par... In: Méthodes en gramm. fr. Paris, 1976, pp.41-72; Les Compl. distributifs. Lang. fr. 1978, no39, pp.5-29. _ Gaatone (D.). L'Alternance à/par dans les constr. causatives. In: Congrès Internat. de Ling. et Philol. Rom. 13. 1971. Québec. Québec, 1976, pp.525-537. _ Gross (G.). À propos de deux compl. en par. Ling. Investig. 1978, t.2, pp.215-218; Compl. adv. et verbes supports. R. québec. Ling. 1984, t.13, no2, pp.123-156. _ Ringenson (K.). De et par comme expr. du rapport d'agent en fr. mod. Neuphilol. Mitt. 1926, t.27, pp.76-94. _ Roegiest (E.). À et par dans la constr. factitive... Trav. Ling. Gand. (1982) 1983, no9-10, pp.127-144. _ Spang-Hanssen (E.). Les Prép. incolores du fr. mod. Thèse, Copenhague, 1963, 256 p._ Straub (S.). De and par. Fr. R. 1974, t.47, no3, pp.583-593. _ Wagner (R.-L.). 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