| PANIFIER, verbe trans. Transformer de la farine en pain. (Dict. xixeet xxes.). Panifier de la farine de seigle. − P. métaph. Synon. pétrir.Le Premier-Paris, qui n'existe que par la divination perpétuelle des pensées de son abonné, le surprend le lendemain agréablement en lui panifiant sa pensée (Balzac,OEuvres div., t.3, 1843, p.558). Prononc. et Orth.: [panifje], (il) panifie [panifi]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1600 (Ol. de Serr., VIII, 1 ds Gdf. Compl.). Dér. du lat. panis «pain»; suff. -ifier*; cf. lat. médiév. panificare (ca 1125 ds Latham). DÉR. 1. Panifiable, adj.[En parlant de farines, de céréales ou de leurs propriétés] Dont on peut faire du pain. Un long effort de simplification et d'amélioration n'a-t-il pas peu à peu conduit l'homme (...) à ramener à une seule, le froment, la très grande variété des céréales panifiables anciennement usitées (...)? (L. Febvre,Entre Benda et Seignobos, [1933] ds Combats, 1953, p.95).− [panifjablF]. − 1reattest. 1819 (Boiste); de panifier, suff. -able*. 2. Panificateur, subst. masc.Personne qui fait du pain. Il est le boulanger de leurs Altesses Royales le duc d'Orléans et le prince de Condé; je l'ai pris parce qu'il est mon voisin, et je le garde parce que je l'ai proclamé le premier panificateur du monde (Brillat-Sav.,Physiol. goût, 1825, p.218).− [panifikatoe:ʀ]. − 1reattest. 1825 id.; de panifier, suff. (-at)eur2. |