| PANDICULATION, subst. fém. MÉD. Mouvement du corps qui consiste à étirer les bras vers le haut, à renverser la tête et le tronc en arrière et à étendre les jambes, qui s'accompagne souvent de bâillements et qui se produit au réveil, en cas de fatigue, d'ennui, d'envie de dormir, ainsi que dans certains états pathologiques. Le frisson arrive volontiers le soir (...); il est accompagné de bâillemens, de pandiculations (Geoffroy,Méd. pratique, 1800, p.20).Oh! quel Rêve les a saisies Dans les pandiculations? (Rimbaud,Poés., 1871, p.106).REM. Pandiculer, verbe intrans.,hapax. Effectuer une pandiculation. Si, d'aventure, quelque autre docteur y faisait la moindre allusion sérieuse, aussitôt il bouffonnait et pandiculait en s'esclaffant (Bloy,Femme pauvre, 1897, p.10). Prononc. et Orth.: [pɑ
̃dikylasjɔ
̃]. Att.ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1587 [éd.] méd. (Joub., Err. pop., 2ep., ch. II ds Gdf.). Dér. sav. du lat. d'époque impériale pandiculatum, supin de pandiculari «s'étendre (en bâillant); s'allonger» lui-même dér. de pandere «étendre, déployer». |