| PALOMBE, subst. fém. Région. (Sud). Pigeon-ramier. Le frémissement, le roucoulement des palombes; le passage, le vol des palombes; la chasse à la (aux) palombe(s). Un ciel gris et doux, nuancé comme l'aile d'une palombe (Sandeau,Sacs,1851, p.13).De temps à autre un couple familier de palombes bleues, qui a son nid dans la pinède voisine, venait se poser sur les tuiles de Micolombe (Bosco,Mas Théot.,1945, p.66).La grande majorité des Palombes qui atteignent le Sud-Ouest de la France, franchissent les Pyrénées par quelques cols de basse altitude du Pays Basque (Zool.t.4, 1974, p.445 [Encyclop.de la Pléiade]).V. appelant ex. 3 et farouche2ex. 1.− Arg. ,,Femme`` (Sandry-Carr. 1963). Les palombes du Palais-Royal (D'Esparbès,Dern. lys,1898, p.4). REM. Palombier, subst. masc.,rare. Chasseur de palombes. Le palombier qu'on loue tous les ans pour la chasse Ainsi que le berger à table avaient pris place (Jammes,Géorgiques,Chant 2, 1911, p.43). Prononc. et Orth.: [palɔ
̃:b]. Att.ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1532 «pigeon-ramier» (Cl. Marot, La première Eglogue des Bucoliques de Virgile, 117 ds OEuvres, Traductions, éd. C. A. Meyer, p.77). Empr. à l'a. gasc. paloma «id.» (1474, Comptes consulaires de la ville de Riscle, p.179 ds Levy Prov., s.v. palomba), du lat. pop. *palumba qui a dû apparaître de bonne heure à côté du lat. class. palumbes (fém. ou masc.), palumbus (masc.) «id.». Le Platine en françoys du Languedocien D. Christol porte palomb, au fo54 rob, de l'éd. de 1505 (v. Arveiller ds Mél. Séguy (J.), t.1, p.75). Fréq. abs. littér.: 96. Bbg. Dauzat Ling. fr. 1946, p.156. _ Lenoble-Pinson (M.). Le Lang. de la chasse. Bruxelles, 1977, p.43, 46, 47, 225, 274. |